Résumé de la 15e partie n Kenza est heureuse que plus personne, chez elle, ne s'oppose à ce qu'elle continue ses études. On a mis la table et on s'apprête à dîner. Slimane, Fouad et Nadjiba ont pris place, tandis que Nadia et Kenza apportent les plats. — C'est de la chorba ! dit Nadjiba avec une pointe de déception. — Tu ne voudrais pas que ce soit tous les jours les plats du restaurant, dit son frère, Fouad. Slimane rit. — Tu oublies qu'au restaurant, avec l'oncle Boualem, elle a dédaigné les plats les plus riches et demandé des frites ! Nadia commence à servir. — Vous me rappelez que Boualem est passé... — Ah oui, dit Slimane, et pourquoi ne l'as-tu pas retenu ? — Il était pressé... — Il aurait pu rester dîner avec nous ! — Je te dis qu'il était pressé ! Slimane hoche la tête. — Et quel était le but de sa visite ? — C'est juste une visite... — Quand va-t-il nous emmener au restaurant ? dit Fouad. Nadia le foudroie du regard. — Toi, tu ne penses qu'à manger ! Elle lui sert une pleine assiette de chorba. — En fait, nous avons parlé de toi... — De moi ? dit l'adolescent. — Oui, de ton avenir... Je lui ai fait part de mon inquiétude de te voir renvoyé à la fin de l'année... — Toi, tu ne penses qu'à ça, dit Fouad, dépité. Slimane intervient. — Ta mère a raison d'être préoccupée par ton sort. Tu ne fais rien au lycée ! Fouad baisse la tête, honteux. — Ton oncle a promis, si tu étais exclu, de t'envoyer faire une formation... Mais une bonne formation, payante... Ensuite, il te recrutera ! — Eh bien, c'est un souci en moins ! dit Slimane. Nadia sourit. — Ce n'est pas tout ! Slimane regarde sa femme. — Il a fait d'autres promesses. — Il a parlé de Kenza ! — Il va la recruter, elle aussi ? — Bien sûr, quand elle aura fini ses études, mais il y a mieux que cela... Kenza lève les yeux vers sa mère. Slimane, Fouad et Nadjiba la regardent également, curieux. — Allez, dis-nous... A suivre