Résumé de la 18e partie n Alors qu'elle attend, dans le parc de l'université, la fin des délibérations et l'affichage des résultats du concours de magistère, Hakim vient vers elle. Toi ! dit-elle. Il sourit. — Tu croyais entendre des voix ! Elle secoue la tête, incrédule. — Tu crois rêver ! Il va vers elle et la prend dans ses bras. Elle le touche. Il la serre contre elle, elle se dégage. — C'est bien toi ! — Tu ne me fais pas la bise ! Elle se rappelle la bise de Samir, le jour de ses fiançailles et elle veut se racheter : elle se jette dans ses bras. — Tu ne t'attendais pas à me revoir ? dit-il. — Non, dit-elle. — Je suis passé au département, on m'a dit que tu étais là et que tu devais repasser pour les résultats. — Et comment as-tu su que j'étais là ? — Notre banc, dit-il. Il montre l'arbre. Notre arbre aussi ! — C'est toi, l'inscription ? — Bien sûr ! Elle est toujours visible, l'écorce, en repoussant, ne l'a-t-elle pas recouverte ? — Non ! Il rit : — Alors, c'est que notre amour est puissant ! Elle sourit. — Comment cela se fait-il que tu ne sois pas chez toi, en train de travailler ? — J'ai pris un petit congé ! — Tu prends déjà des congés ? Tu vas te faire renvoyer ! — Pas de risque, on a trop besoin de moi ! — Tu as accompagné ta mère, pour un rendez-vous à l'hôpital ? — Non, je suis venu te voir... Te féliciter pour ton succès au concours de magistère ! — Hé, attends, je ne suis pas encore reçue ! — Si, dit-il, tu es reçue, la liste vient d'être affichée ! — Tu plaisantes ! — Je te jure que non. Elle se jette de nouveau dans ses bras. Et, malgré elle, elle crie : — Je t'aime ! — Et moi donc, dit-il. Le visage en lame de couteau de Samir se penchant vers elle pour lui faire la bise traverse son esprit. Elle la chasse aussitôt.— Je t'aime ! répète-elle. (à suivre...)