Suite à l'appel à la «rupture» lancé par Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen a ironisé en rappelant que le président de l'UMP participe de longue date aux décisions politiques prises en France. «Ecoutez, Monsieur, dans la situation où vous êtes, il y a deux solutions. Si vous êtes vraiment radical, vous devez vous tirer une balle dans la tête. Et si vous êtes croyant, vous devez revêtir la bure et vous retirer dans une abbaye pour prier longuement sur les péchés que vous n'avez cessé de commettre», a dit le président du Front national lors d'une «fête des Tricolores», à St-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône). «Nicolas Sarkozy nous avoue tout simplement qu'il y a 30 ans qu'il est dans la vie politique, et ceci d'une manière active», a commenté Jean-Marie Le Pen. «Il a occupé tous les postes de la République possibles et imaginables. Il a été conseiller municipal, il a été maire, il a été conseiller général, il est encore président du conseil général des Hauts-de-Seine après avoir été maire de Neuilly, il a été député national, il a été député européen, il a été ministre des Finances, ministre de l'Intérieur. Et c'est lui qui ose venir nous dire aujourd'hui : “Je suis partisan de la rupture”!» «Ceci doit vous permettre, quand même, de juger à leur juste valeur les déclarations qu'il fait et les promesses qu'il émet», a poursuivi Jean-Marie Le Pen. «Parce qu'enfin, on ne peut pas être et ne pas être.»