Outre la radiation de ces cinq membres, des «mesures disciplinaires» seront prises à l'encontre d'autres élus du parti. C'est ce qu'a déclaré, hier, Ali Laskri, le premier secrétaire national du parti, lors d'une conférence de presse animée en compagnie de Karim Tabbou, secrétaire national chargé de la communication au FFS. «Les radiés» sont accusés d'être les instigateurs de la protestation des militants, organisée le 31 août dernier au niveau du siège du parti, pour demander le départ de l'actuelle direction du FFS avec, à sa tête, M. Laskri. «C'est un groupe en dehors des instances du parti», dira le conférencier en ajoutant que «ces membres sont exclus des rangs du parti à compter de ce jour». En marge de cette conférence, le chargé de communication du vieux parti d'opposition, n'a pas manqué de dévoiler les noms des désormais «ex-membres du conseil national» de ladite formation politique. Il s'agit, selon Tabou, de «Mohamed Ikhanoussen, Sid-Ali Youcef, Ibrahim Abdelkader, Messaoudi Belkacem et Si El-Hanafi Larbi». La direction actuelle a été réconfortée par le soutien du «zaïm» qui a adressé une lettre au secrétariat national. M. Aït Ahmed n'a pas été, à l'occasion, tendre avec «les redresseurs du FFS» (le mouvement des contestataires) dont l'apparition en ces moments, n'est guère, selon lui, «innocente. Elle vise à détourner cette ouverture vers la société, à empêcher la capitalisation de notre proximité avec les mouvements sociaux, et à nous éloigner de nos sympathisants et de nos partenaires politiques», écrit Hocine Aït Ahmed.