Les entraîneurs des clubs de football londoniens rivaux de Chelsea et d'Arsenal, José Mourinho et Arsène Wenger, se sont refusés hier vendredi à poursuivre la polémique sur William Gallas, mais le Français a défendu son nouveau défenseur, expliquant «croire» à sa version. José Mourinho a accusé Gallas d'avoir «menacé de marquer contre son camp, de se faire exclure ou de commettre des erreurs délibérées» si Chelsea n'accédait pas à son souhait de quitter le club. Des accusations lourdes, démenties par Gallas, qui avait fustigé le «manque de classe» des dirigeants de Chelsea. À la clôture des transferts, Gallas a rejoint Arsenal, échangé contre Ashley Cole. «Vous ne serez pas surpris que je vous dise que je crois mon joueur», a déclaré Wenger, «surpris par ces spéculations» de Chelsea. «Je ne sais pas ce qu'était l'objectif derrière ça. Je ne sais pas sur quelle base ils ont dit ça. Il faut qu'ils l'expliquent», a t-il poursuivi. Wenger a toutefois refusé de mettre de l'huile sur le feu et de s'en prendre à Mourinho, avec qui les relations ont souvent été tendues l'année dernière. «Les deux clubs sont heureux, les deux joueurs sont heureux. Que voulez-vous de plus?», a-t-il demandé.