Le week-end a été fatal pour les entraîneurs de la division Une et Deux. Pas moins de trois techniciens ont jeté l'éponge entre jeudi et vendredi. Il s'agit de Bouali le coach de l'ASM Oran qui a cédé à la pression après le nul concédé par son équipe face au NAHD (1-1). Même avec le soutien de 5 joueurs et de son président, le jeune entraîneur n'est pas revenu sur sa décision. Saâdi a été le deuxième à faire les frais de la grogne des Sanafir. Suite à la défaite du CS Constantine à Mohammadia face au SAM, il rend son tablier. Le troisième entraîneur à avoir démissionné est celui du CR Belouizdad. Biskri disait à la fin de la rencontre qui a opposé son équipe au MCA : «Je suis incompétent avec ce groupe. Je reconnais que je suis dans l'incapacité de réaliser quelque chose de positif avec cette équipe. J'ai démissionné avant pour des raisons que tout le monde connaît avant de revenir, mais cette fois c'est irrévocable. Je ne suis pas venu au CRB pour enchaîner les défaites, donc je dois laisser ma place à quelqu'un qui pourra provoquer le déclic.» Il faut dire que la décision de Biskri était attendue dans la mesure où le courant ne passait plus entre lui et les dirigeants du CRB. Même si le président par intérim Yahia Hassani, affirmait, hier matin, que sa direction tenait à Biskri, il n'en demeure pas moins que l'attitude des responsables du club à l'annonce de la démission de l'entraîneur confirmait le contraire. D'ailleurs, on a déjà pensé à son successeur qui est, selon des indiscrétions, l'enfant du club Abdelhak Benchikha. Affaire à suivre.