Résumé de la 2e partie n En pleine fête, Kenza a un malaise et demande à rentrer chez elle. Sa mère la gronde, lui reprochant de chercher à provoquer un scandale. Elle s'assoupit. Sa mère et sa belle-mère viennent quelques instants après. — Le taxi de l'hôtel arrive ! — Je veux dormir, dit-elle, les yeux à moitié fermés. — Fais un effort, dit Nadia. — Tu dormiras à l'hôtel, dit Fatima. Elle se lève. Sa robe blanche est quelque peu froissée, les deux femmes l'arrangent. — Maman, tu viens avec moi ! Fatima éclate de rire. — Pourquoi n'emmènerais-tu pas également ton père... ton oncle aussi, pendant que tu y es ! Et les convives qui restent ! — Elle a peur, dit Nadia, comme pour excuser les propos puérils de sa fille. — Il n'y a pas de raison d'avoir peur... Samir est son cousin et puis, c'est un garçon très doux... Il saura la ménager ! Nadia prend par la main de sa fille. Elle a les larmes aux yeux. — Samir l'attend, à la sortie de la salle, dit Fatima. — Laisse-moi l'y conduire, dit Nadia. Fatima acquiesce, Nadia veut sans doute faire des recommandations à sa fille. C'est donc seule qu'elle l'accompagne. — Kenza, montre-toi à la hauteur ! — Je n'ai jamais voulu de ce mariage ! dit la jeune fille. — Tu ne peux revenir en arrière ! Ne nous fais pas honte ! — Maman, je ne l'aime pas ! — Tu finiras par l'aimer ! — C'est l'autre que j'aime, maman, c'est Hakim ! — Oublie-le... C'est Samir ton mari... — Je veux mourir ! Elles arrivent à la sortie de la salle. Samir, qui les a vues venir, se précipite. — Fais-nous honneur, lance à mi-voix Nadia et elle se retire vivement, avant que le marié n'arrive. — Viens, dit Samir à Kenza. Elle se laisse traîner jusqu'à la voiture. Une voiture noire, ornée de fleurs, qui lui paraît aussi grande qu'un navire. Samir l'aide à s'installer, à arranger la traîne de sa robe... La voiture démarre. Il se penche vers elle. — Tu as l'air fatiguée... — J'ai mal à la tête, dit-elle. — Tu te sentiras mieux à l'hôtel... — Je voudrais dormir... — Tu auras le temps de dormir, dit-il. (à suivre...)