Résumé de la 24e partie n Samir surprend Kenza avec Hakim. Il est désespéré mais il décide de ne rien dire pour ne pas provoquer de scandale. Il est rentré depuis un long moment et il est monté dans sa chambre. Il s'est mis à la fenêtre et guette son retour. Elle a fini par revenir. Il a frémi en la voyant franchir le seuil de la maison. Elle semble normale, quoique son front soit plissé, signe qu'elle est de mauvaise humeur. Il entend la voix de sa mère, l'accueillant, et sa voix, à elle, plus faible. «Ma pauvre mère, murmure-t-il, si tu savais quelle belle-fille tu as !» Va-t-elle monter ? Il se passe un long moment sans qu'elle daigne s'enquérir de lui. Sa mère lui a certainement dit qu'il est rentré : alors, pourquoi ne le rejoint-elle pas ? Il s'apprête à descendre quand elle ouvre la porte de la chambre. — Bonsoir, dit-elle. Il a remarqué qu'elle a baissé les yeux en lui parlant. Elle éprouve donc de la honte, elle se sent coupable ! C'est un bon signe qu'elle ait gardé des scrupules ! Elle va à la coiffeuse, prend un peigne et le passe sur ses cheveux. — Alors ? demande-t-il. Elle se renfrogne. — Alors quoi ? — ça s'est bien passé, ton cours ? — Oui, dit-elle. — Tu es sortie plus tard que d'habitude, cette fois-ci ! — Le cours a pris plus de temps, cette fois-ci, et puis j'ai dû attendre longtemps le bus. — C'est de ta faute, tu aurais appelé, je serais venu te chercher ! — Ce n'était pas la peine ! — Ah bon ? Elle le regarde et esquisse un sourire. — Je ne voulais pas te déranger ! Elle pense donc à lui ! — Et toi ? demande-t-elle. Samir remarque qu'elle a pris un ton moins hostile. — Moi ? interroge-t-il. — Oui, qu'as-tu fait de ta journée ? La question le surprend. Elle s'intéresse quand même à lui ! — Oh, rien d'intéressant... J'ai travaillé. Elle le regarde avec insistance, comme si elle avait quelque chose à lui dire. — Samir... Il se redresse. — Oui ? Il a brusquement peur qu'elle lui révèle tout et qu'elle lui annonce une rupture. — Tu veux me dire quelque chose ? Elle ouvre la bouche, mais c'est pour dire aussitôt : — Non, rien, rien ! (à suivre...)