Résumé de la 4e partie n Au lendemain de sa nuit de noces, Kenza revient en larmes : le mariage n'a pas été consommé. Fatima les emmène dans une chambre. Kenza, la tête baissée, pleure toujours. Nadia, embarrassée par la présence de Fatima, ne sait que dire. — Mais c'est naturel, dit Fatima, tu étais fatiguée, tu as eu peur... Nous te comprenons tous, il n'y a pas lieu de faire un drame ! — C'est ce que je lui ai dit, murmure Nadia. Fatima continue. — Toute la famille est réunie : ton oncle, ton père, ton frère, ta sœur... On nous attend, nous trois. Tu ne vas pas offrir ce visage de désespoir ? — Bien sûr que non, dit Nadia ! Je vais la conduire à la salle de bains... Elle va faire un brin de toilette, puis aller au salon ! — Venez, dit Fatima. Elle les conduit à la salle de bains. — S'il te plaît, Fatima, laisse-moi seule avec elle, j'ai des choses à lui dire ! — D'accord, dit Fatima. Rejoignez-moi au salon, tu sais où c'est... Nadia ferme la porte de la salle de bains. — Maintenant, dit-elle à sa fille, à nous deux ! — Je veux retourner à la maison, dit Kenza. — Tu es folle ? Tu sais ce que cela veut dire, retourner à la maison ? — Je ne peux pas le supporter ! — Il t'a dit quelque chose de déplaisant ? Il a chercher à te contraindre ? — Non ! — Alors pourquoi veux-tu retourner à la maison ? — Parce que je ne veux pas être sa femme ! — Tu ne crois pas que c'est un peu trop tard pour le dire ? il ne fallait pas accepter, au départ, ce mariage ! — C'est vous qui m'avez contrainte ! — Tu pouvais dire non... — C'est vous, c'est vous, pleure la malheureuse. — Mais c'est trop tard, trop tard, crie presque Nadia. Puis elle se jette sur le sol, s'arrache les cheveux. — Qu'ai-je fait pour mériter cela ? C'est la ruine de ma famille, c'est la honte ! Ah, comme je voudrais mourir ! Kenza, effrayée, tente de la relever. — Maman, pardon... — Je veux mourir, répète Nadia. — Je ne veux plus rentrer à la maison... — Tu vas me tuer et ton père avec... — Tais-toi, lève-toi... — Tu dois d'abord me promettre... — Je te promets de ne pas faire de scandale ! Nadia se relève. — Tu vas faire un brin de toilette... (à suivre...)