Résumé de la 23e partie n En rentrant, Kenza trouve son oncle et sa femme à la maison... Elle devine ce qu'ils viennent faire chez elle ! Boualem regarde de nouveau sa femme et sa belle-sœur, puis, toujours souriant, il dit : — Les études ne peuvent t'empêcher de te marier ! Elle baisse aussitôt les yeux. — C'est pourquoi, dit Boualem, Fatima et moi demandons ta main pour Samir ! Elle veut d'abord se lever et quitter la pièce, mais elle est comme clouée sur place. — Nous avons déjà fait la demande à ton père et à ta mère et ils nous ont dit qu'il n'y avait aucun problème, nous avons préféré te le dire aussi ! (Il rit.) Autrefois, c'étaient les parents qui décidaient de tout, aujourd'hui, il faut consulter aussi les enfants, surtout les filles ! — Les temps ont changé, dit Fatima. — Et je respecte mon époque, dit Boualem, en tout cas, on ne dira pas que je suis contre la liberté de la femme ! — Personne ne le dit, proteste Nadia. La femme, aujourd'hui, a les mêmes droits que l'homme ! Kenza lève les yeux vers sa mère : elle ose parler de la sorte, elle qui veut justement lui imposer son cousin ? Elle est si écœurée qu'elle se lève et quitte le salon. — Hé, proteste l'oncle, où vas-tu ? — Elle a honte, dit Nadia Le visage de Boualem se décrispe aussitôt. — Aha, ces filles, militantes des droits de la femme, ont honte quand on leur parle de mariage ! — Tu es son oncle, explique Nadia, embarrassée, elle te respecte comme son père, peut-être même davantage ! — C'est bien, c'est bien, dit Boualem, la pudeur est une qualité chez la femme ! — Mais elle doit nous donner sa réponse, dit Fatima. — Elle est bien sûr d'accord, dit Nadia, qui s'efforce de sourire. — Tu en es sûre ? dit Fatima, qui ne semble la croire qu'à moitié. — Bien sûr ! — Tu peux aller la chercher ! — Je ne pense pas qu'elle veuille revenir, elle a trop honte ! — Je pourrais aller la voir, moi, dit Fatima. — De toi aussi, elle a honte (Elle rit.) Après tout, tu es sa future belle-mère ! — Il ne faut pas insister, dit Boualem, l'affaire est donc réglée. Nous fixerons la date des fiançailles et nous célébrerons le mariage l'été prochain. — Incha' Allah, dit Nadia. L'oncle se lève. — J'allais oublier : dis à Fouad de passer au bureau, je crois que je lui ai trouvé un stage intéressant, il commencera en septembre ! (à suivre...)