Embarras n La formation harrachie a essuyé son second revers d'affilée laissant ainsi le doute s'installer et les mauvaises langues avec. En réalisant des résultats en dents de scie, la bande à Mehdaoui ne semble pas au mieux de sa forme. En effet, les banlieusards ont déjà perdu cinq points à domicile soit un manque à gagner considérable pour une équipe censée jouer les premiers rôles. C'est ainsi que le doute s'est installé confortablement dans la maison jaune et noir laissant par là même le champ libre à toutes sortes de spéculation qui ne fait qu'envenimer davantage l'entourage du club. Une situation pas très commode pour les dirigeants notamment le président Fethi Obeïdi qui, en dépit de son amour pour l'USMH et son optimisme, a fini par accepter la réalité du terrain. «Notre équipe n'a pas les potentialités nécessaires pour jouer l'accession, alors, il ne faut pas mentir aux fans harrachis», a-t-il déclaré. Un constat certes amer pour les amoureux du club, mais très riche en enseignements du fait qu'actuellement dans notre scène footballistique, rares sont les président qui avouent la vérité à leurs supporters. Les coéquipiers du maestro Doudene qui ont été battis à Bel Abbes par la plus petite des marges ont vu la montée au créneau de leurs dirigeants estimant que l'arbitre de la rencontre avait accordé un penalty imaginaire pour l'USMBA d'où l'issue finale de la rencontre. Mais malgré cela, la mauvaise prestation de l'équipe harrachie ne justifie en rien sa volonté de gagner ou du moins agréer les contestations des responsables du club. Lors des deux dernières rencontres, les camarades de Djebbar ont montré des limites à pouvoir aller de l'avant. Pour certains dirigeants, le potentiel existe, mais ils estiment qu'il y a de la tricherie au sein du groupe puisque des joueurs sont accusés et par les responsables et par le staff technique de ne pas mouiller leurs maillots. C'est dire le dilemme auquel est confronté l'entraîneur Abderrahmane Mehdaoui. Toutefois et afin d'éviter la contagion de la «triche», les responsables du club devront sévir et au plus vite. Car il est inadmissible de laisser durer le mal qui risque de porter un sérieux coup à l'équipe et par ricochet à ce prestigieux club harrachi réputé pour sa grande école. Cela dit, le championnat n'en est qu'à sa sixième journée et l'USMH a assez de temps pour rattraper son retard. D'ailleurs, cette option rachat débutera, ce jeudi, à l'occasion de la venue de la coriace formation des Sanafir. Gagner face au CSC qui n'est autre qu'un sérieux prétendant, fera certainement du bien au moral de troupes et apaisera un tant soit peu les esprits dans les milieux harrachis. En attendant, Mehdaoui continue de réparer sa bande malgré les quelques tiraillements au sein du club. Avouons que la suite du parcours ne sera guère une sinécure pour les Jaune et Noir et auxquels nous souhaitons «bonne chance.