Echec n Rien ne va plus au sein du club cher à la Kabylie. La JSK se morfond à la dernière place du classement après la 7e journée et surtout avec zéro victoire. S'il y a une équipe qui broie du noir en ce début de championnat, c'est bien le champion d'Algérie en titre, la JS Kabylie, qui ne gagne plus et qui vient de subir sa seconde défaite d'affilée en quatre jours. Ainsi, après le faux pas contre l'Entente de Sétif (2 à 3), les Canaris du Djurdjura sont tombés hier lors du derby kabyle face à la JSM Béjaïa (0 à 1), ce qui les met dans une position inconfortable d'avant-dernier à quatorze points du premier. Il faut remonter à bien longtemps pour voir une aussi mauvais entame de la compétition de la part des Kabyles. C'est simple, les coéquipiers de Yacef n'ont plus goûté au succès depuis le match aller de la Ligue des champions africaine contre l'Asante Kotoko de Kumasi, le 15 juillet dernier. Ils enchaîneront avec deux défaites contre le Ahly puis le CS Sfax à Alger, avant que la crise n'éclate au grand jour avec le départ de Jean-Yves Chay qui a plongé le club de la ville des Genêts dans le doute. Pour parer au plus pressé, le président Moh-Chérif Hannachi opte pour Orrigo Gaucho Da Cunha, un entraîneur brésilien pour relancer son team, sujet au doute et déserté par des membres du staff dirigeant (Sadmi et Aït Tahar alors qu'on parle des retraits de Medane et Boukhari). Le coach brésilien, débarqué dans une nouvelle planète, vient d'avoir un interprète à ses côtés pour pouvoir communiquer avec ses joueurs. Il aura plus de temps pour s'adapter et connaître son effectif avant de mettre en place sa stratégie et sa vision des choses, mais en attendant la JSK est au plus mal et la grogne ne fait qu'enfler, notamment contre le président Hannnachi coupable de ce début de saison catastrophique. Et les graffitis que des taggueurs ont gribouillé autour du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou sont là pour rappeler le malaise des Canaris qui ont intérêt à réagir au plus vite avant de s'enliser encore plus.