Résumé de la 162e partie n Eleanor Brown, est horrifiée d'apprendre que Arthur Stevens est peut-être un maniaque criminel. Celui-ci est bien installé dans la maison de Pat. Pendant la nuit, Arthur avala des pastilles de caféine toutes les deux heures. Il ne pouvait pas risquer de s'endormir et de crier. Il resta accroupi dans la penderie, trop tendu pour s'allonger, regardant fixement dans le noir. Il n'avait pas fait suffisamment attention. Lorsque Patricia Traymore était rentrée, il l'avait écoutée se déplacer dans la maison, l'oreille collée à la porte de la penderie. Il avait entendu les bruits de tuyauterie quand elle avait pris sa douche ; elle était redescendue au rez-de-chaussée et il avait senti l'odeur du café en train de passer. Puis elle s'était mise au piano. Sûr de pouvoir sortir en toute sécurité, il s'était assis sur le palier pour écouter la musique. C'est alors que les voix s'étaient à nouveau adressées à lui, disant qu'une fois son devoir accompli dans cette maison, il lui faudrait trouver un nouvel hospice où poursuivre sa mission. Il était tellement plongé dans sa méditation qu'il n'avait pas entendu la musique s'arrêter, qu'il avait oublié où il se trouvait jusqu'à ce qu'il entende les pas de Patricia Traymore dans l'escalier. Dans sa précipitation pour regagner sa cachette, il avait marché sur la planche branlante et elle s'était doutée de quelque chose. Il avait retenu sa respiration en la voyant ouvrir la porte de la penderie. Bien sûr, il ne lui était pas venu à l'esprit de regarder derrière les étagères. Et il était resté ainsi à l'affût toute la nuit, tendant l'oreille afin de l'entendre se lever, soulagé quand elle avait fini par quitter la maison, mais craignant de sortir de la penderie plus de quelques minutes à la fois. Une femme de ménage pouvait entrer et l'entendre. Les longues heures passèrent. Puis les voix lui ordonnèrent d'aller prendre la robe brune dans le placard de Patricia Traymore et de s'en vêtir. Si elle avait trahi Glory, il porterait la tenue qui convenait pour lui infliger son châtiment. Pat arriva devant l'immeuble du Câble du Potomac à 9h 35 et décida de prendre un café et un muffin au drugstore. Elle n'était pas prête à affronter l'atmosphère chargée d'électricité, l'hostilité sous-jacente et les crises de nerfs qui l'attendaient pour cette dernière journée d'enregistrement et de montage. Elle avait un mal de tête lancinant, tout son corps était douloureux. Elle savait qu'elle avait dormi d'un sommeil agité, entrecoupé de rêves confus. A un moment, elle avait crié, mais elle ne se rappelait pas ce qu'elle avait dit. En voiture, elle avait écouté les informations et appris la mort de Catherine Graney. Elle ne parvenait pas à effacer l'image de cette femme de son esprit. La façon dont son visage s'était éclairé en parlant de son fils ; la petite tape affectueuse qu'elle avait donnée à son vieux setter irlandais. Catherine Graney aurait mis à exécution sa menace, elle aurait poursuivi en justice le sénateur Jennings et la chaîne de télévision après la diffusion de l'émission. Sa mort avait mis fin à cette menace. Avait-elle été la victime fortuite d'une agression ? On disait qu'elle promenait son chien. Comment s'appelait-il ? Sligo ? Il semblait improbable qu'un criminel ait choisi de s'attaquer à une femme accompagnée d'un gros chien. (à suivre...)