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Suspense
Le démon du passé (176e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 10 - 2006

Résumé de la 175e partie n Pat a des visions de plus en plus précises ; elle comprend aussi pourquoi le Sénateur Jennings était bouleversée par la lettre : le destinataire n'était pas son mari.
Lila était inquiète à cause des effractions, se dit Pat, allongée dans son bain. Elle craint que je ne puisse supporter la vérité. Elle enfila un peignoir en tissu éponge. Assise devant sa coiffeuse, elle ôta les épingles dans ses cheveux et commença à les brosser. Elle les avait coiffés en chignon pendant presque toute la semaine. Elle savait que Sam les préférait lorsqu'ils étaient dénoués. Ce soir, elle se coifferait ainsi.
Elle se glissa dans son lit et mit la radio doucement. Elle ne pensait pas s'endormir mais sombra bientôt dans un demi-sommeil. Entendre prononcer le nom d'Eleanor la ramena brusquement dans la réalité.
La pendule de chevet marquait 18h 15. L'émission allait commencer dans quinze minutes.
«Invoquant l'impossibilité de supporter la peur d'être reconnue, Mlle Brown s'est rendue et a été arrêtée. Elle continue à proclamer son innocence dans le vol pour lequel elle a été condamnée. Un porte-parole de la police a déclaré que pendant les neuf années où elle n'a pas respecté les obligations de sa libération conditionnelle, Mlle Brown a vécu avec un aide-infirmier, Arthur Stevens. Stevens est soupçonné dans une série de décès survenus dans les hospices et un mandat d'arrêt a été lancé contre lui. Un illuminé religieux ; on l'a surnommé "l'Ange de l'hospice".»
«L'Ange de l'hospice !» La première fois qu'il avait téléphoné, son interlocuteur s'était présenté comme un ange de miséricorde, de délivrance et de vengeance. Pat se leva d'un bond et saisit le téléphone. Frénétiquement, elle composa le numéro de Sam, laissa la sonnerie retentir dix, douze, quatorze fois, avant de se résoudre à raccrocher. Si seulement elle avait compris ce que disait Eleanor lorsqu'elle parlait d'Arthur Stevens ! Il avait supplié Eleanor de ne pas se rendre. Pour la sauver, il aurait pu tenter de stopper l'émission.
Eleanor pouvait-elle être au courant de ces menaces ? Non, je suis sûre qu'elle ne l'était pas, décida Pat. Il fallait prévenir son avocat avant d'avertir la police.
Il était 18h 25. Elle sortit de son lit, ajusta la ceinture de son peignoir, et enfila ses pantoufles. En descendant l'escalier à la hâte, elle se demanda où pouvait bien être Arthur Stevens. Savait-il qu'Eleanor était en état d'arrestation ? Verrait-il l'émission et en voudrait-il à Pat lorsque l'on montrerait la photo d'Eleanor ? L'accuserait-il de l'avoir contrainte à aller se livrer à la police malgré sa promesse ? Dans le salon, elle poussa l'éclairage du lustre au maximum de son intensité et prit le temps d'allumer l'arbre de Noël avant de mettre la télévision en marche. Même ainsi, la pièce conservait étrangement un aspect lugubre. S'installant sur le divan, elle regarda l'écran avec attention tandis que le générique se déroulait à la suite des informations de 18 heures.
Elle avait désiré voir l'émission sans personne à ses côtés. Au studio, elle avait été consciente de s'être modelée sur les réactions de tous ceux qui étaient présents. Mais elle se rendit compte qu'elle redoutait de la voir à nouveau. C'était beaucoup plus que l'appréhension qu'elle ressentait habituellement au lancement d'une nouvelle sérié d'émissions. (à suivre...)


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