Bidonville n Datant de l'époque coloniale, il est occupé, actuellement, par quelque 230 familles. S'exprimant, sur les ondes de la radio El-Bahdja , le président de l'APC de Sidi M'hamed, Mokhtar Bourouina, n'a pas mâché ses mots à propos de ce bidonville : «Mettre un terme au calvaire vécu par ces familles et raser ce point noir de la capitale est une nécessité et une urgence pour la commune.» Et d'ajouter que sa commune est prête à acheter 250 logements pour recaser ces familles et récupérer cette assiette foncière. Cette proposition a été adressée aux services compétents et la commune attend une réponse. Pour l'élu, «c'est une question prépondérante pour cette commune de 120 000 habitants et qui reçoit près d'un million de visiteurs chaque jour». En effet, évoquant le calvaire des résidants de ce bidonville, M. Bourouina a révélé que dès son installation à la tête de l'APC, il a entrepris des démarches afin de traiter les problèmes du vieux bâti et des bidonvilles. «Après le séisme de 2003, la commune a recasé 850 familles dans d'autres localités», alors que l'APC a reçu près de 8 000 demandes de logement dont une partie a été dirigée vers le participatifs et le reste (4 000 dossiers) est à l'étude au niveau de la commune. M. Bourouina a également parlé des problèmes que sont les marchés informels dans sa commune en l'occurrence ceux de Meissonnier et Bacha. Il dira, à cet égard, que «la commune a pu en finir avec quelques-uns mais il en reste d'autres». Un réaménagement du marché Ali-Mellah est en phase de finalisation et plusieurs parties sont achevées. Evoquant les innombrables réalisations de sa commune, le président de l'APC n'a pas manqué de rappeler les exploits de son équipe «aux différentes couleurs politiques». Côté infrastructures, M. Bourouina a révélé que la commune a réceptionné plusieurs infrastructures, dont le nouveau siège de l'APC, tout en enregistrant la réparation des réseaux d'assainissement et d'AEP et la restitution des salles de cinéma.