Résumé de la 26e partie n D'un comportement bizarre, hostile, Kenza devient soudain douce avec Samir et lui demande pardon. Elle a beaucoup pleuré puis elle a fini par s'endormir. Il s'est levé, a fermé la porte et est descendu au rez-de-chaussée. Son père et sa mère sont là, pour le petit-déjeuner. Ils s'étonnent que Kenza ne soit pas descendue. — Elle est fatiguée, dit Samir, je pense que c'est un rhume. — Emmène-la chez le médecin, dit Boualem. — Je vais lui préparer une bonne tisane de verveine, avec une goutte de citron et une cuiller de miel... elle sera remise sur pieds ! — Il faut surtout la laisser dormir, dit Samir, elle a eu une nuit agitée... — Ce sont ces cours, dit Boualem, il est peut-être temps qu'elle les arrête. Fatima se récrie : — Ne va surtout pas lui dire cela ! — Et pourquoi ? La place d'une femme n'est-elle pas à la maison, dans sa famille, auprès de son mari ? — Tu sais bien que Kenza n'a accepté de se marier qu'à condition qu'elle continue ses études. — Oui, mais... — Pas de mais, s'il te plaît ! Samir, qui est très soucieux, n'a pas participé à la discussion. Boualem a fini par se lever et Samir a fait de même. — Il y a beaucoup de travail aujourd'hui, dit Boualem. — Oui, je pars avec toi ! Il remonte dans sa chambre pour jeter un coup d'œil à Kenza : elle dort paisiblement. C'est lui qui va être agité. Il ne parvient pas à se concentrer sur son travail. Une seule chose le rassure : elle ne sort pas aujourd'hui, au moins elle n'ira pas le retrouver ! Il essaye de trouver une solution au problème qui le préoccupe, mais il ne sait pas par quel bout le prendre. Va-t-il en parler avec Kenza ou alors continuer à faire semblant de tout ignorer ? Un peu avant midi, il appelle sa mère. — Et Kenza ? demande-t-il, elle s'est levée ? — Oui, dit Fatima. — Elle a pris son petit-déjeuner ? — Elle n'a rien pris, elle est sortie le ventre vide ! Samir s'exclame. — Elle est sortie ? Elle n'a pas cours aujourd'hui ! — Je sais, elle a dit qu'elle doit remettre un cours à une amie malade... — Il y a longtemps qu'elle est partie ? — Non, cinq, dix minutes au plus ! Il raccroche. Elle est certainement allée le rejoindre... Il se rappelle alors qu'elle lui a demandé pardon : elle va sans doute partir avec lui ! Il se lève aussitôt, va sortir la voiture et prend le chemin de l'université. Pourquoi l'université ? Parce que c'est là-bas qu'ils se sont connus – il le dit dans ses lettres — et puis, c'est le lieu idéal pour une rencontre... (à suivre...)