Résumé de la 25e partie n Kenza a un comportement bizarre, Samir croit un instant qu'elle va tout lui avouer et lui annoncer qu'elle le quitte. Elle a eu le sommeil agité et s'est réveillée à plusieurs reprises, criant : «Non, non !» Il a été même lui chercher un verre d'eau, puis un comprimé d'aspirine. — J'ai une migraine atroce ! — Tu t'es trop dépensée, dit-il. A quatre heures du matin, elle le réveille. — Samir... Il est surpris par la douceur de sa voix. — Qu'y a-t-il ? demande-t-il — Je ne sais pas ! dit-elle. Puis, elle ajoute : Pardon ! — Pardon ? s'étonne-t-il, pourquoi me demandes-tu pardon ? Tu m'as fait quelque chose de mal ? — Oui, dit-elle. Mais elle se ravise aussitôt et dit : non, non.... je te demande pardon, comme ça... Je t'ai brusqué... Ce n'est pas de ma faute, tu sais ? — Qu'est-ce qui n'est pas de ta faute ? — Rien, dit-elle. Il sait bien, lui, ce qui est de sa faute, il le lui dira, mais le moment n'est pas encore venu. Peut-être qu'elle est en train de prendre conscience de sa faute et qu'elle essaye d'y remédier. — J'ai l'impression que tu as des problèmes, ces temps-ci, dit-il. — Des problèmes ? Qu'est-ce qui te le fait croire ? — Ton comportement ! Elle reprend son ton hostile. — Mon comportement ? Qu'est-ce qu'il a mon comportement ? — Je ne sais pas, j'ai l'impression que tu n'es plus la même ! Il croit qu'elle va s'emporter mais elle soupire. — Je suis dépassée ! — Tu n'as pas ce que tu veux ? Ma mère te chicane ? — Non, non... — Alors mon père ? — Oncle Boualem est adorable ! Il hésite, puis lance : — Alors pourquoi as-tu changé si brusquement ? Elle fond en larmes. Il a pitié d'elle. Il tend la main vers elle, elle se jette dans ses bras. Il est si surpris qu'il ne trouve pas quoi dire. — Voyons, voyons... — Pardon, pardon ! — Voyons, calme-toi... Mais elle n'arrête pas de demander pardon. (à suivre...)