Pour une fois, les membres de la Fondation ont réussi à briser le tabou en nommant directement ceux qui sont liés directement dans les problèmes qui rongent le MC Alger depuis quelques années et dont les malheurs se sont accentués dernièrement. Ainsi, tous les membres de cette structure citent Marif en tête de liste suivi du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, qui ordonnent, et la directrice de la jeunesse et des sports, Mme Chikhaoui, qui exécute à la lettre les ordres venus d'en haut. «Tout le monde sait que c'est Marif qui est le parrain de cette cacophonie. Ensuite, le ministre de la Jeunesse et des Sports ordonne à la directrice de la jeunesse et des sports de maintenir la date de la tenue de l'assemblée générale et placer un directoire. Tout a été préparé à l'avance, sinon comment expliquer la présence d'un impressionnant service d'ordre lors de l'assemblée générale. La Djsl a donné une légitimité au comité directeur alors que civilement et pénalement, c'est le président Messaoudi qui devait répondre du fait qu'il est le premier responsable de l'association El-Mouloudia», a déclaré le porte-parole des anciens joueurs Belkheiri. Ces anciens joueurs tiennent à préciser que leur réintégration dans l'assemblée générale n'est pas pour adopter le bilan financier du président Messaoudi comme le prétendent le groupe des 8. «C'est un droit conformément à l'article 9 des statuts de l'association El-Mouloudia. Jamais nous cautionnerons un bilan entaché d'anomalies et d'irrégularités. Nous nous sommes réunis une fois avec le ministre, mais il s'est dérobé de ses responsabilités. Nous exigeons que le président de l'association rende des comptes aux membres de l'assemblée générale. Ces manœuvres auxquelles nous assistons prouvent que ce groupe des 8 ne veut pas que les bilans soient débattus. Il y a anguille sous roche, et nous sommes persuadés qu'il y a sûrement quelque chose à cacher», a ajouté Belkheiri.