Afflux n L'exposition draine, chaque jour, une foule importante de visiteurs curieux, mais aussi concernés par le patrimoine de l'Ahaggar et ses diverses richesses matérielles et immatérielles. Une série d'expositions sur la richesse de l'Office du parc national de l'Ahaggar (Opna), dans la wilaya de Tamanrasset, est mise en exergue à l'issue des journées scientifiques et culturelles sur cet espace classé, susceptibles de sensibiliser les visiteurs sur la nécessaire préservation et protection de ce legs inestimable, second grand parc mondial de par sa superficie. Ouvertes samedi au titre de la célébration du 19e anniversaire de la création du Parc, ces rencontres, sous le thème «Richesses du Parc national de l'Ahaggar», lui confèrent une place de choix dans la nomenclature des sites touristiques mondiaux. Créé en vertu du décret présidentiel du 3 novembre 1987, l'Office, qui assume une responsabilité de l'institution à caractère administratif et culturel, veillant à la protection et au contrôle du patrimoine naturel, archéologique et culturel du Parc, coiffe trois sous-directions implantées à Tamanrasset, In Salah et Idles, chargées des mêmes missions, selon son directeur. A ces missions viennent s'ajouter celles de l'aménagement du Parc, du développement de ses potentialités, de l'organisation, en coordination avec les services du tourisme et des agences touristiques, des mouvements des visiteurs et touristes, de l'inventaire et de l'élaboration des plans liés au patrimoine culturel. «Ces mesures de protection et de préservation de ce legs demeurent tributaires de la mobilisation de moyens susceptibles de permettre à l'Office de mener à bien ses missions», estime le directeur de l'Opna. Soucieux de sa «noble tâche», l'Opna, en butte à de sérieuses contraintes, s'attelle à «la concrétisation d'une batterie de mesures allant dans le sens de la protection et de la valorisation de ce patrimoine», indique ce même responsable. Ces mesures consistent notamment en l'adoption d'un projet d'aménagement et de réfection des centres de contrôle du parc par le remplacement des «zeribas» (bungalows de fortune) par des cadres bâtis et l'ouverture d'autres structures de surveillance. La mise en place de réservoirs d'eau alimentés à l'énergie solaire, l'établissement de liaisons de communications et l'équipement des centres de surveillance en moyens nécessaires aux conditions de séjour des 60 agents du parc et la mise à leur disposition d'un parc roulant de 24 véhicules, font partie des mesures préconisées par le projet. L'Office entend réaliser également, selon ce responsable, d'autres structures dont un siège pour ses structures, un centre d'études et de préservation à Tamanrasset, la création de directions régionales chargées de la surveillance de la région de l'Ahaggar central et du Tassili, de la région Nord-Ouest, d'Idles, du Tidikelt et de celle de In Salah.