Le P-DG de Sonelgaz, M. Bouterfa, a révélé l'existence d'un million de mauvais payeurs, recensés au niveau des différentes agences de la société. «Ils sont répartis entre les citoyens anonymes et les administrations.» Intervenant, hier, au forum d'El-Moudjahid, il considère ce phénomène comme un sérieux problème pour Sonelgaz, laquelle trouve des difficultés à l'endiguer. En soulevant le problème du délestage, l'interlocuteur a affirmé qu'«il n'est pas programmé d'avance». Le premier responsable de Sonelgaz a affirmé, à ce propos, qu'«on n'a pas les capacités à faire face aux différents désagréments, d'autant que le réseau existant doit avoir une révision et une maintenance. Ainsi, des incidents arrivent parfois et causent des coupures d'électricité». Il a précisé, en outre, que «des insuffisances de transport d'énergie peuvent, également, perturber la fourniture régulière d'énergie». Concernant les pics de consommation du dernier été, M. Bouterfa révélera qu'une augmentation de 40 à 50 % de la consommation a été enregistrée durant cette période. Pour sa part Nadjib Othmane, président de la Commission de régulation du gaz et de l'électricité (Creg) a indiqué qu'une «demande de révision du prix de l'électricité, déposée par Sonelgaz, a fait l'objet d'une étude. Et la commission de régulation a produit, à cet effet, un rapport dont l'application aboutira à une décision», estimant que «dans cette situation on ne peut donner plus de détails». Pour rappel, Sonelgaz a introduit récemment une demande auprès de la commission de régulation afin d'accorder une augmentation de 10 à 15 % du prix de l'électricité. Selon les responsables de Sonelgaz, cette demande est justifiée par des investissements de l'entreprise dans de multiples domaines. Le président du Creg a noté que «même s'il y a une autorisation pour une augmentation du prix de l'électricité, le taux serait inférieur à celui demandé». S'agissant des investissements, l'orateur a affirmé, d'emblée, qu'«en dépit de l'ouverture de ce secteur pour l'investissement des opérateurs nationaux et étrangers, la commission n'a reçu pour le moment aucune demande d'investissement». Ajoutant que «la commission n'est pas encore opérationnelle dans ce domaine».