Interpellé au sujet de la problématique de l'ouverture du champ de l'audiovisuel, aujourd'hui propriété exclusive de l'Etat, le Chef du gouvernement a fait savoir que «ce n'est toujours pas à l'ordre du jour» et que «chaque chose en son temps». Dans l'escarcelle de ses arguments, Belkhadem argumente le refus de la libéralisation de ce secteur hautement stratégique par le fait que «les vents de la mondialisation qui viennent de tout bord nous obligent à sauvegarder les caractéristiques identitaires de la nation algérienne». Seule et unique démarche à suivre avant d'entreprendre, si les conditions le permettent, une «désacralisation» de l'emprise étatique sur les médias dits lourds. Autrement, comme le pense Belkhadem, «nous savons tous que le financement ne pose pas de problèmes devant ce genre de situation. Il suffit d'avoir des capitaux uniquement».