Naâma l Le Commissariat pour le développement des cultures sahariennes s'est engagé, dans une étude technique, à réhabiliter l'oasis de Moghrar-Ettahtani. Cette opération répond aux propositions des populations locales pour la relance des oasis des anciennes palmeraies visant leur préservation en tant que sources de revenus des populations des ksour. L'oasis de Moghrar-Ettahtani a subi, déplore-t-on, une dégradation avancée ces dernières années du fait du tarissement des ressources hydriques destinées à l'irrigation. L'étude en question, lancée dans le cadre de la relance des vieilles oasis qui constituent un symbole du patrimoine culturel au niveau des monts des ksour, porte essentiellement sur l'augmentation du volume d'eau destiné à l'irrigation de la superficie qui était exploitée auparavant. Il est préconisé, dans ce sens, la réalisation de petits barrages pour l'exploitation des eaux de ruissellement et l'aménagement de sources d'eau pour approvisionner l'oasis. La réhabilitation des palmeraies s'avère l'objectif primordial pour la préservation des variétés dattières locales, parmi lesquelles aghras et feggous. Dans cette étude technique seront insérées aussi des actions visant la promotion de l'arboriculture et des petites cultures sahariennes et la protection de l'oasis contre les crues de l'oued Moghrar sans pour autant altérer son système d'irrigation. L'oasis de Moghrar-Ettahtani a bénéficié du programme de développement des Hauts-Plateaux grâce auquel les palmeraies et périmètres agricoles seront raccordés au réseau d'électrification rurale. L'ouverture de pistes, la promotion de la femme rurale, le développement des métiers artisanaux et la restauration des vieux ksour figurent parmi les actions projetées dans ce cadre.