Démenti n Cette compagnie se prépare à prendre part aux prochains appels d'offres qui seront lancés par Sonatrach. La compagnie américaine, Anadarko, n'a nullement l'intention de cesser ses activités d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures en Algérie. C'est ce qui ressort des déclarations de son vice-président chargé des opérations internationales, Dick Holmes, à l'APS. «Nous ne vendons pas nos actifs en Algérie. Nous restons ici et nous escomptons un bon avenir dans votre pays», a-t-il affirmé en substance. Mieux encore, Anadarko se prépare à prendre part aux prochains appels d'offres qui seront lancés par Sonatrach, ajoutera-t-il, coupant ainsi court aux rumeurs qui ont circulé, ces derniers temps, selon lesquelles cette compagnie songe à se retirer du marché national après les modifications apportées à la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Il semble qu'à aucun moment cette éventualité n'a été évoquée au sein d'Anadarko. Et pour cause : le vice-président chargé des relations internationales a fait savoir à l'APS que le premier responsable de la compagnie a déclaré, vendredi dernier, en Floride, que l'Algérie «est tout simplement l'atout d'Anadarko». Ce démenti d'Anadarko intervient quelques heures seulement après celui apporté par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Intervenant lors de l'émission «En toute franchise» diffusée sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le ministre s'est dit étonné des informations faisant état du retrait de la compagnie américaine de ses blocs d'exploration en Algérie. Néanmoins, au cas où Anadarko viendrait à quitter notre pays et vendre ses actifs à une autre société, «Sonatrach utiliserait son droit de préemption et continuerait à produire normalement sur place», précisera-t-il. Il y a lieu de signaler que le géant pétrolier américain est présent dans deux puits pétroliers de l'erg oriental, au sud du pays, là il totalise une production journalière de 60 000 barils de brut par jour.