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Suspense
Dors ma jolie (17e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 12 - 2006

Résumé de la 16e partie n Alors que Neeve est allée livrer ses affaires à Ethel Lambstone, Myles s'inquiète, craignant qu'elle subisse le même sort que sa mère.
Prise d'une impulsion, Neeve avait invité Ethel à la soirée de Noël qu'elle et Myles donnaient tous les ans dans l'appartement. Après avoir coincé Monseigneur l'évêque Stanton dans un coin et lui avoir expliqué pourquoi l'église catholique n'avait plus de poids au XXe siècle, Ethel avait réalisé que Myles était veuf et ne l'avait plus quitté de la soirée.
«Je me fiche que tu aies à camper à sa porte pendant les dix prochaines années, prévint Myles. Ne laisse pas cette femme mettre à nouveau les pieds ici.»
Ce n'était pas par plaisir que Denny Adler se décarcassait pour un salaire minable plus les pourboires à la delicatessen(1) de la Quatre-vingt-troisième Rue et Lexington Avenue. Mais Denny avait un problème. Il était en liberté surveillée. Son responsable, Mike Toohey, était une ordure qui savourait l'autorité dont l'avait investi l'Etat de New York. Denny savait que faute d'emploi, il lui serait impossible de dépenser un sou sans que Toohey lui demande de quoi il vivait ; il travaillait donc et avait en horreur chaque minute du boulot qu'il accomplissait.
Il louait une pièce sordide dans un meublé miteux, Première Avenue et Cent cinquième Rue. Ce qu'ignorait son responsable, c'est que Denny passait la plus grande partie de ses loisirs à faire la manche dans la rue. Il changeait fréquemment d'endroit et de déguisement. Parfois, il s'habillait en clochard, enfilait des vêtements crasseux et des baskets élimées, s'enduisait le visage et les cheveux d'une couche de saleté et s'appuyait contre le mur d'un immeuble en tenant un bout de carton sur lequel était inscrit : «Aidez-moi, j'ai faim.»
C'était un des meilleurs attrape-couillons.
A d'autres occasions, il mettait un pantalon kaki défraîchi et une perruque grise. Il portait des lunettes noires, une canne et épinglait un insigne sur son manteau : «Vétéran sans logis.» A ses pieds, la coupelle se remplissait rapidement de quarters et de dîmes.
Denny ramassait pas mal d'argent de poche de cette façon. Rien de comparable à l'excitation de monter un vrai coup, mais ça l'aidait à ne pas perdre la main. A une ou deux reprises seulement, il avait croisé par hasard un poivrot pourvu de quelques dollars et succombé à l'envie de supprimer quelqu'un. Mais les flics se foutaient pas mal d'un ivrogne ou d'un clochard battu ou poignardé, si bien que c'était pratiquement sans risque.
Sa mise en liberté conditionnelle devait prendre fin dans trois mois, il pourrait alors se mettre à l'ombre et chercher comment entrer à nouveau dans le circuit. Même le policier chargé de le surveiller se montrait plus coulant. Samedi matin, Mike Toohey lui avait téléphoné à son boulot. Denny se représentait sa silhouette malingre penchée sur ses papiers dans son bureau en foutoir.
«J'ai parlé à ton patron, Denny. Il dit que tu es un de ses employés les plus sérieux.
— Merci, monsieur.»
Si Denny s'était trouvé devant Toohey dans son bureau, il aurait tordu ses mains en un geste de fébrile gratitude. Il aurait embué de larmes son regard bleu pâle et fait apparaître sur ses lèvres un sourire empressé. Au lieu de quoi, il formula silencieusement une obscénité dans l'appareil. (à suivre...)
1. Delicatessen : de l'allemand delikatessen, sorte de charcutier-traiteur où les clients peuvent consommer.


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