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Détenus des camps du Sud et enfants des maquis
Les oubliés de la charte
Publié dans Info Soir le 10 - 12 - 2006

Revendication n Quelque 18 000 personnes internées entre 1990 et 1994 dans les camps du Sud demandent réparation.
Les oubliés de la charte pour la paix et la réconciliation nationale sont un dossier qui est entre les mains du Président de la République qui «prendra les bonnes dispositions au moment opportun», a fait savoir le président de la Commission consultative pour la promotion et protection des droits de l'homme (Ccppdh). Deux catégories forment cette population d'oubliés : les personnes détenues entre 1990 et 1994 dans les camps de concentration dans le Sud et les enfants nés dans les maquis. Pour les premiers, Farouk Ksentini, qui est intervenu ce matin sur les ondes de la Chaîne III, a déclaré que la commission qu'il préside a reçu la requête de «quelques 18 000 personnes internées dans le Sud, sous la forme d'une détention administrative avant d'être relâchées sans avoir été jugées et dont la culpabilité n'a jamais été reconnue». La prise en charge de ce dossier trouve sa réponse, selon l'intervenant, dans le fait que «ces personnes ont connu un préjudice matériel et moral incontestable». «Ces personnes ont saisi la commission par une requête dans laquelle elles estiment avoir été injustement internées et demandent réparation. Nous avons transmis leurs doléances à Monsieur le Président de la République en appuyant la requête d'un commentaire qui insiste sur l'aspect totalement légitime de ces revendications», a fait remarquer M. Ksentini. Concernant les enfants nés dans les maquis et dont l'affiliation a été validée, le président de la Ccppdh a précisé que «la charte donne au Président le soin de prendre les dispositions qu'il jugerait nécessaires en temps opportun» en affirmant au passage que «le nombre de ces enfants n'excède pas le chiffre de 200». A propos du maintien de l'état d'urgence, en vigueur depuis 1992, Me Ksentini pense que, contrairement à ce qui est développé «d'une manière tout à fait maladroite et malintentionnée», l'état d'urgence tel qu'il existe dans notre pays n'entrave en rien l'exercice des droits fondamentaux. «La seule restriction, en fait, c'est celle se rapportant aux marches qui sont soumises à une autorisation au préalable. En revanche les autres libertés sont intactes et ne sont jamais violées». Le maintien de cette restriction s'explique, selon lui, par une considération d'ordre sécuritaire. «Le premier droit de l'individu c'est le droit à la sécurité. Il faut reconnaître que les rassemblements et les marches sont susceptibles de constituer, pour les terroristes, une cible de choix, et pourraient engendrer un grand nombre de victimes», a-t-il argumenté. Me Ksentini a saisi, dans son intervention, l'occasion d'appeler les ONG internationales, coupables d'avoir terni volontairement l'image du pays, à requalifier leur appréciation. Il est même allé jusqu'à leur demander de présenter des excuses à l'Algérie et ne pas se contenter uniquement de faire des mea culpa. «Ces dernières années, ces ONG tentent de revenir et disent avoir mal compris les choses et tentent, aujourd'hui, de faire leur mea culpa. Mais je considère cela comme insuffisant car je pense que ces ONG, contre lesquelles je n'ai aucun préjugé, doivent présenter des excuses à l'Algérie parce qu'elles ont contribué à ternir son image sur la base d'une appréciation qui s'est avérée totalement erronée», a-t-il conclu.

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