Augmentation n Il est constaté un accroissement important du budget annuel d'investissement qui est passé de 266 milliards de dinars en 1999 à 662 milliards de dinars en 2004 et à 775 milliards de dinars en 2005 et doit atteindre les 2 048 milliards de dinars en 2007. Cet accroissement résulte «des réformes du système économique que nous avons mises en chantier durant ces dernières années», a indiqué le chef de l'Etat, hier, à l'occasion de la signature de la loi de finances pour 2007. Pour lui, la répartition des crédits de paiement de 2 048 milliards de dinars en 2007 reflétera les priorités définies par l'Etat qui a tenu compte des nécessités, d'une part, de rattrapage en matière d'infrastructures économiques et sociales et le souci d'améliorer l'environnement de l'entreprise ainsi que les avantages comparatifs du pays et, d'autre part, de la satisfaction des besoins légitimes des citoyens dans leur vie quotidienne. En outre, l'Etat prévoit en 2007, ajoute le Président de la République, la mobilisation des ressources nécessaires à l'ensemble de ces dépenses pour un montant global de plus de 3 623 milliards de dinars, se répartissant en 1 575 milliards pour le fonctionnement et 2 048 milliards pour l'équipement dont 81% concernent l'investissement, tandis que 19% les opérations en capital. De plus, l'exercice 2007 connaîtra, poursuit-il, une situation favorable fondée sur les conditions de clôture de l'exercice de l'année 2006 caractérisée par la poursuite de la tendance au confortement des équilibres macroéconomiques et financiers, à travers une inflation contenue à 3,5 %, une balance commerciale des échanges extérieurs positive, une parité monétaire de la monnaie nationale en quasi-stabilité autour de 74 dinars pour un dollar, des réserves de change à hauteur de 75 milliards de dollars et surtout une baisse plus que substantielle de l'encours de la dette extérieure qui a atteint 4,7 milliards de dollars. Par ailleurs, le Président de la République a rappelé, aux cadres de la nation, les nouvelles mesures prises en faveur des activités et opérations commerciales. Il s'agit, entre autres, de la simplification du régime de l'impôt au forfait actuel par la réduction de trois impôts à savoir : l'impôt sur le revenu global, la taxe sur l'activité professionnelle et la taxe sur la valeur ajoutée en un seul dont le taux s'étale entre 6% et 12%. Les recettes de cet impôt seront réparties, explique-t-il, à raison de 60 % pour l'Etat et 40 % pour les collectivités locales. En outre, l'octroi d'avantages supplémentaires relatifs aux Taxes sur la valeur ajoutée et sur l'activité professionnelle (TVA et TAP) pour encourager la constitution de groupes de sociétés ; et le relèvement du taux de la taxe professionnelle pour encourager les actions de formation et d'apprentissage dans les entreprises.