Le commissaire du Festival culturel national annuel du film amazigh (Fcnafa), Si El-Hachemi Assad, a souligné, hier, mercredi, à Tlemcen, que ce festival «est une rencontre itinérante qui constitue un pont entre les régions d'Algérie, visant à réhabiliter et à faire connaître la culture plurielle qui fait la fierté du pays». Intervenant lors d'un premier point de presse, M. Assad a précisé, que «toutes les variantes amazighes seront présentes à Tlemcen, entre autres, le kabyle, le chaoui, le tacheliht (Maroc), le mozabite et le targui». La septième édition, qui se déroulera du 11 au 15 janvier 2007, consacrera, par ailleurs, «le travail de fond initié par le staff technique en puisant sur le capital expérience engrangé», a-t-il tenu à signaler, avant d'annoncer «l'affectation, par le ministère de la Culture, d'une subvention de 6 millions de dinars à l'édition de Tlemcen». Cette édition, la première depuis l'institutionnalisation du festival, sera marquée, également, par la projection de 15 films sélectionnés sur les 36 visionnés par le comité d'organisation, à savoir six films documentaires, huit films de fiction et un film animé en expression amazighe. «Ces œuvres, sous-titrées en langues arabe et française, en découdront pour l'obtention des trois trophées officiels mis en compétition, à savoir les Oliviers d'Or.» Quant au volet scientifique, il verra l'organisation de séminaires et d'ateliers. Le séminaire d'Ayred, qui consacre la célébration, par les habitants des Beni Senous (Tlemcen), de la fête traditionnelle de Yannayer et où figure le «Carnaval d'Ayred», concernera la présentation d'un ensemble de communications.