«Depuis 15 ans, une politique d'allégement fiscal est utilisée avec soin», note M. Zikara, le responsable des études fiscales au ministère des Finances. Cette année, il y a eu diminution de l'Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et la suppression du Versement forfaitaire (VF). L'autre bonne nouvelle est l'institution d'une taxe forfaitaire unique pour les commerçants, les artisans et les professions libérales. Mais des députés ont vainement tenté de proposer «la réduction de l'IRG qui pénalise les salariés». Pour M. Zikara, «les mesures fiscales sont le fruit d'orientations politiques ainsi que de l'analyse des phénomènes de pratiques frauduleuses». Aussi, toutes les directions d'impôts sont instruites de communiquer leur situation afin «de situer où se trouve le déficit». «Il nous faut des recettes fiscales», observe-t-il. La loi de finances prévoit parfois des dispositions fiscales qui «ne sont pas de nature à aider les couches moyennes de la société», confie un expert en la matière.