Dispositif n C'est l'utilisation de plus en plus fréquente de l'image des enfants dans les affiches et autres spots publicitaires qui semble avoir poussé les pouvoirs publics à inclure des articles réglementant cette activité dans le nouveau code du travail. Les enfants employés dans le secteur de la publicité seront protégés à l'avenir. L'annonce en a été faite, avant-hier, jeudi, par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, en marge de la séance des questions-réponses qui a eu lieu au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le projet du nouveau code du travail, qui comportera plus de 600 articles, «accordera une importance particulière au travail des enfants dans le domaine de la publicité, où un vide juridique est constaté, le phénomène étant nouveau en Algérie», a affirmé le ministre sans donner plus de détails. C'est l'utilisation de plus en plus fréquente de l'image des enfants dans les affiches et autres spots publicitaires qui semble avoir poussé les pouvoirs publics à inclure des articles dans le nouveau code du travail, avec comme objectif principal de protéger cette couche vulnérable de toute forme d'exploitation. Par ailleurs, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a rappelé que le nouveau code du travail fera de la lutte contre le travail en noir et le harcèlement sexuel en milieu professionnel une de ses priorités. Sa promulgation, qui devra intervenir au courant de cette année, s'inscrit dans le cadre de «l'adaptation de la législation du travail aux derniers développements économiques et sociaux, assurant, à la fois, souplesse et protection des droits du travailleur», ajoutera-t-il tout en signalant que ce code «sera conforme aux codes du travail des pays de la Méditerranée». Pour sa part, le ministre des Finances, Mourad Medelci, a indiqué, en répondant à une question relative à la création de banques islamiques, que les banques désirant exercer en Algérie «devront se conformer à la loi, elles pourront, si elles le souhaitent, placer sur le marché des produits financiers islamiques, mais elles resteront soumises aux règles prudentielles en vigueur». «Il est exclu que des mesures préférentielles spécifiques à ce type d'établissements soient prises», poursuivra-t-il. De son côté, le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, a annoncé que la bourse allouée aux stagiaires, actuellement de l'ordre de 1 500 DA, sera revue à la hausse à partir de la prochaine session qui débutera en février. Elle passera à 3 000 et 4 000 DA par mois, ce qui représente 30 % du Salaire national minimum garanti (Snmg), expliquera-t-il en réponse à une question posée par un député du Rassemblement national démocratique (RND).