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Une ville, une histoire
Le mystère du ravin de la Femme sauvage
Publié dans Info Soir le 03 - 11 - 2003

Légende Sous l?impulsion de la femme sauvage, l?«homme aux miracles» avait un don de guérisseur.
Si tous les Algérois connaissent le ravin de la Femme sauvage et peuvent aisément indiquer aux visiteurs son emplacement exact, en revanche, rares ceux qui seraient en mesure de dire pourquoi cette partie de la ville est ainsi nommée.
Les anciens du quartier de Kouba évoquent, en guise d?explication, les nombreuses histoires que leurs propres parents ont pu leur raconter à ce propos, sans toutefois tenir pour vraie l?une ou l?autre d?entre elles.
Il est une version qui revient plus souvent que d?autres, et qui a même été colportée à travers toute l?Algérie, dès le début du siècle dernier. Il s?agit de l?épopée d?un certain Jean-Baptiste Pons, un cultivateur français qui aurait eu affaire à une vieille dame qui habitait dans l?une des excavations du fameux ravin.
L?histoire remonte à l?an 1905, lorsque ce vigneron est contacté par une femme d?apparence très pauvre, qui était en haillons, raison pour laquelle il la désignera comme la «Femme sauvage», ne sachant ni son nom ni son origine. Jean-Baptiste Pons se vit confier par cette apparition que son terrain recelait un fabuleux trésor qui y aurait été enfoui par Barberousse lui-même, et qu?il pouvait se l?approprier s?il le désirait, à condition qu?il n?en parle pas autour de lui. Le cultivateur se mit au travail sans plus attendre, mais il mit tant d?ardeur à retourner la terre que bientôt, tout le voisinage se posa des questions sur le motif de ces fouilles. Naïf, Jean-Baptiste divulgua le secret avant même qu?il n?ait déterré les caisses de louis d?or et de bijoux que la Femme sauvage lui avait «offerts».
Dès la nuit tombée, le vignoble fut investi par une procession d?ânes dont les maîtres s?affairèrent jusqu?au petit matin, avant de partir chargés de volumineux coffres en bois. Son trésor s?était envolé avant même qu?il n?y touchât !
Cette mésaventure servit plus qu?elle ne desservit le cultivateur, qui se découvrit un don de guérisseur, toujours sous l?impulsion de la Femme sauvage, semble-t-il. Son premier patient fut le curé d?Hussein Dey, qui souffrait de rhumatismes qu?aucun traitement n?arrivait à calmer. Guéri, l?homme d?église avait fait de la publicité autour de lui à propos de cet événement, et bientôt tous les habitants du quartier, malades ou pas, se pressèrent devant la ferme de Jean-Baptiste Pons.
Beaucoup affirmèrent à l?époque que ce dernier réalisait des miracles. Il vint de plus en plus de monde de différentes régions d?Algérie. On ne parlait plus que des dons extraordinaires du cultivateur que la femme sauvage avait enrichi malgré lui. De cette histoire ne subsistent que des cartes postales représentant Jean-Baptiste et son épouse posant pour la postérité avec en bas une inscription : «L?homme aux miracles». Les premiers tirages de ces cartes postales faisaient état, paraît-il, de la Femme sauvage.


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