Résumé de la 57e partie n Amine accepte de retourner avec ses parents, qui ont fait chacun son mea-culpa, notamment Fadhéla, qui donne raison à Mohamed. Ils arrivent devant chez eux. Amine hésite à rentrer. — Amine... dit son père. — Tu ne veux pas rentrer ? dit sa mère. Ta sœur et ton frère doivent t'attendre avec impatience ! Il éclate en larmes. — Comment les voir ? J'ai honte de ce que j'ai fait ! — Il ne faut pas parler ainsi, l'essentiel est que tu sois revenu ! Pour la première fois, il reconnaît ses torts : — Je vous ai fait beaucoup de peine ! — La joie de te retrouver a effacé toutes les peines, dit Fadhéla — Oui, dit Mohamed. L'essentiel est que tu sois de nouveau avec nous ! allons, n'aie pas peur nous allons entrer... Ils entrent ; Sihem accourt, très émue. — Amine ! crie-t-elle. Il se jette dans ses bras, elle l'enlace, l'embrasse, le regarde et pleure. — Mon frère chéri, j'ai cru ne jamais te revoir ! — Pardon, pardon ! — Ne demande pas pardon... — Je ne voulais pas... — Ne donne aucune explication ! On t'aime ! Elle l'enlace de nouveau. Le petit Zohir la tire par la robe. — Et moi, tu ne me laisses pas ma part d'embrassade ? Tout le monde éclate de rire. Sihem lâche Amine. C'est lui qui prend son cadet dans ses bras et l'embrasse. — Tu m'as manqué, lui dit-il. — Et moi donc, j'avais peur de dormir dans la chambre, sans toi ! — Maintenant je suis avec toi ! — Tu ne repartiras pas. — Non ! — Jamais plus ? — Jamais ! Le petit garçon se retourne vers son père. — Et toi, tu ne te disputeras pas avec maman ? — Non, dit Mohamed. Zohir se retourne vers sa mère. — Tu t'engages à ne plus te disputer avec papa ? — Je m'engage ! Zohir sourit, satisfait. — Eh bien, maintenant, je crois qu'Amine ne partira plus, et je suis vraiment content... Maintenant je voudrais manger un morceau, j'ai faim ! (à suivre...)