«Aujourd'hui, nous avons clôturé la première étape de la préparation de notre participation aux élections législatives prochaines, maintenant nous allons entamer la seconde étape relative à l'examen et à la classification des dossiers, qui obéissent aux critères de compétence, de popularité et d'intégrité de chaque candidat aux prochaines législatives». Le chef de file d'En-Nahda, M Rebai a, ainsi, affirmé, jeudi sur les ondes de la Radio, que la préparation pour les législatives bat son plein, et que sa formation compte bien se remettre sur les rails. Il a souligné, dans le même ordre d'idées, qu'«une stratégie a été mise au point et nous comptons dessus pour que le parti retrouve sa place du passé». Concernant le code électoral et le déroulement des élections, l'invité de la Radio s'est dit satisfait de «l'arsenal juridique existant notamment avec les amendements apportés en 2004», mais pour lui, «le problème ne réside pas dans les lois, mais dans leur application». Il dira, à ce propos, que «chez nous , le respect des lois n'a pas atteint le seuil d'une culture», pour cela il préconise l'application de la loi «du jour de la révision des listes électorales jusqu'à la remise des PV aux partis politiques». Plus explicite, il a affiché le vœu de sa formation qui n'est que «l'application stricte de la loi, tout en associant les formations politiques dans le contrôle des élections et d'un accès équitable aux médias». S'exprimant sur d'autres sujets d'actualité nationale, l'invité du forum de la Radio, a affirmé s'agissant des récentes attaques terroristes, que ces dernières sont une tentative «visant à saper les efforts pour l'organisation des prochaines élections». Malgré cela, a -t-il dit, «la réconciliation nationale a apporté ses fruits». Abordant la question de la révision de la Constitution, Fathi Rebai a estimé qu'«il est prématuré de parler de cette question pour le moment», mais a indiqué que la formation qu'il préside soutient une révision constitutionnelle consacrant les véritables acquis de l'Algérie, notamment le multipartisme, la démocratie, la liberté médiatique, la préservation des constantes nationales et la séparation entre les autorités et les institutions.