Résumé de la 33e partie n Le charnier de la rue Le Sueur découvert, Petiot s'est enfui. On retrouve ses traces à Auxerre. Mais on ne parvient pas à lui mettre la main dessus. Une rapide enquête permet de savoir qu'il a un frère à Auxerre et que ce même frère, qui lui ressemble, a été aperçu, rue Le Sueur, où se trouve son usine à crime. Ordre est donné à la police d'Auxerre de rechercher les fugitifs. On finit par retrouver Georgette Petiot, qui s'est réfugiée chez son beau-frère, Maurice, mais pas de Petiot. — Où est le docteur ? l'interrogent sans ménagement les policiers. — Je ne sais pas, répond-elle, il nous a déposés, mon fils et moi, chez son frère puis il nous a dit qu'il avait des affaires à régler. — Des affaires ? quel genre d'affaires ? — Je ne sais pas... La jeune femme ajoute. — Vous savez, mon mari est très secret. La maison de la rue Le sueur, par exemple, je n'ai appris son existence que plusieurs jours après qu'il l'ait achetée... — Vous vous y êtes rendue ? — Jamais, dit la jeune femme. — Et les meurtres qui y ont été commis ? — Je crois que mon époux est incapable des horreurs que vous racontez ! Marcel est un homme qui ne ferait pas de mal à une mouche ! Maurice, le frère cadet de Petiot, est à son tour interrogé. Il s'est bien rendu à Paris et a revu son frère, avant son arrestation. Et les valises qu'il a fait envoyer à Auxerre ? — Je les ai juste envoyées là où mon frère m'a dit de les envoyer ! — Vous n'étiez pas au courant de leur contenu ? — Non ! — Et où sont les valises à présent ? — Chez des amis de Marcel ! Il donne l'adresse des Neuhausen, chez lesquels il a déposé effectivement les quarante-sept valises qu'il a fait déménager de la rue Le Sueur. Les policiers les récupèrent et interrogent les Neuhausen. Elles contiennent des objets divers, ayant sans doute appartenu aux victimes de Petiot. — Vous y avez touché ? demandent les policiers. — J'ai juste pris quelques pièces de lingerie, dit Mme Neuhausen. Et comme pour se disculper, elle ajoute — Vous savez, avec la guerre, nous autres femmes avons été privées de ces petites choses de luxe... Les «petites choses de luxe» s'avéreront, plus tard, avoir fait partie des vêtements emportés par Paulette la chinoise, qui croyait se rendre, avec son compagnon, en Argentine, envoyés par les soins du docteur Petiot. De Paris, on incite la police à retrouver Petiot. L'ordre vient des plus hautes autorités d'occupation. (à suivre...)