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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (6e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 02 - 2007

Résumé de la 5e partie n Un véritable château des horreurs que l'hôtel particulier du docteur Petiot où plusieurs restes humains, calcinés ou plongés dans la chaux vive, ont été retrouvés.
Le commissaire Massu est rentré dans son bureau, ne sachant que penser de tout cela quand un télégramme lui parvient des autorités supérieures.
«Petiot est un fou dangereux, ordre des autorités d'occupation de procéder immédiatement à son arrestation !»
Petiot, qui savait que sa maison avait été visitée, n'allait pas, bien sûr, y venir, mais la police connaît l'adresse où il vit habituellement avec sa famille : 66 rue Caumartin, peut-être y est-il encore ?
Le commissaire envoie un bataillon de policiers à la rue Caumartin qui est aussitôt encerclée. Mais Petiot et sa famille, dit-on aux hommes de loi, ont quitté les lieux il y a plusieurs heures. Des avis de recherche sont lancés par les autorités d'occupation.
La rue est surprise par la nouvelle faisant état d'un tueur en série, en plein Paris. Des centaines de gens accourent à la rue Le Sueur, dans l'espoir d'entrer dans la maison de Petiot, mais les policiers, de faction devant la porte, les repoussent.
On prend connaissance des avis de recherche placardés par les Allemands.
«Les Boches recherchent le docteur. C'est sûrement un patriote !»
Ce sera aussi l'opinion de la résistance qui pense que le docteur dirige un réseau clandestin. L'histoire des cadavres dans sa maison n'est qu'un coup monté par les occupants pour faire arrêter un authentique résistant !
Pendant que les supputations vont bon train, un médecin légiste, le docteur Paul, arrive sur les lieux, pour examiner les restes humains découverts dans la maison de Petiot.
Les journalistes, massés à l'extérieur, sont impatients de connaître les résultats des analyses.
Le docteur Paul ne tarde pas à satisfaire leur curiosité.
Selon le rapport qu'il établit, les restes mutilés ont permis d'avancer le nombre de dix victimes, nombre que des compléments d'analyse doivent revoir à la hausse. Par ailleurs, il y a 33 livres d'os calcinés, 24 d'os en fragments, 11 livres de cheveux humains et 10 cuirs chevelus retrouvés entiers... Il y a encore trois bidons pleins de morceaux de chair mais si petits qu'on ne peut identifier les organes desquels ils ont été extraits. Tout cela doit représenter plusieurs cadavres supplémentaires !
De quelle façon ont été exécutées les victimes ? On n'a relevé, sur les parties de corps encore identifiables, aucune trace de balles, d'armes blanches ou de strangulation. Il faut donc supposer que le meurtrier a usé de poison.
Une perquisition au domicile du docteur Petiot, à la rue Caumartin, permet de retrouver les armes des crimes : d'importantes quantités de chloroforme, de digitale, de strychnine, d''héroïne, de morphine... Les victimes étaient empoisonnées ou alors droguées pour être exécutées ensuite...
Paris est horrifié, les voisins de Petiot encore plus : comment ont-ils pu côtoyer un tel monstre ? Qui est ce docteur Petiot ? Un résistant comme le bruit court ou un meurtrier comme le monde en a rarement connu ? (à suivre...)


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