Résumé de la 10e partie n Amar va chercher le singe, pour l'emmener dans la montagne : il trouve la remise vide. Il pense que c'est son fils qui le cache. Il réveille Djaâfar ; — C'est toi qui as caché le singe ? Djaâfar, les yeux gonflés de sommeil, ne comprend pas. — Quoi ? demanda-t-il. — Si c'est toi qui caches le singe, tu dois me dire où il est sans tarder, autrement, je vais me fâcher ! — Mais je ne cache personne ! Amar fustige son fils du regard. — Si tu mens... — Mais je ne mens pas ! Explique-moi ce qui se passe. — Je suis allé chercher le singe, pour l'emmener dans la montagne et j'ai trouvé la remise vide. — Se serait-il échappé ? — Impossible qu'il s'échappe tout seul. La remise était fermée à clé et la lucarne n'a pas été forcée... comment expliquer cela ? Djaâfar se gratte la tête. — Je ne sais pas ! — tu me dis que ce n'est pas toi... — Je te jure que je n'y suis pour rien ! Je n'ai pas l'habitude de te mentir ! — bon, je te crois, dit Amar La vieille Sakina arrive. — Alors, demande-t-elle à son fils, c'est Djaâfar ? — Non ! La vieille lève les mains au ciel. — Je l'avais deviné, ce singe est un djinn ! il n'y a que les djinns pour s'échapper de la sorte ! — J'avoue que c'est incompréhensible, dit amar. Les autres membres de la famille se réveillent. Ils demandent ce qui se passe. La vieille Sakina, encore sous le coup de l'émotion, les met au courant. — Je vous l'ai dit, c'est un mauvais esprit ! — Quelqu'un est peut-être allé le voir dans la nuit et a laissé la porte ouverte, dit Bachir, l'un des oncles de Djaâfar, alors il s'est échappé ! — non, la porte était fermée à clé ! Sakina se met à pleurer. — Mon dieu, le diable est entré dans ma maison, il sera difficile de l'en extirper... Qu'allons-nous devenir ? Elle communique sa peur à ses belles-filles et aux enfants. Amar tente de ramener le calme. — Eh bien, le singe s'est échappé, un point c'est tout... L'essentiel est que nous en soyons débarrassés, n'est-ce pas ! — C'est un djinn, je vous dis, clame Sakina, il reviendra ! — Arrête de faire peur à tout le monde, dit Amar, s'il revient, je l'accueillerais à coups de fusil... – Tu es fou, dit Sakina, si tu le tues, c'est comme si tu tuais un être humain ! (à suivre...)