Résumé de la 11e partie n Le singe qu'on a enfermé, à clé, dans la remise, a disparu ! la vieille Sakina crie aux mauvais esprits ! Djaâfar va dans la remise, accompagné de son père, de sa grand-mère et de son oncle Bachir. On cherche, à nouveau, le singe mais on ne le retrouve pas. — Il a dû trouver une issue, dit le jeune homme. — Je ne vois aucune issue ! — Il est peut-être sorti quand on a fermé la remise... un singe, c'est souple... ça se faufile facilement ! — Non, dit Sakina, ce matin, quand je me suis levée pour faire mes ablutions, je l'ai vu à travers la lucarne. — Alors, c'est au moment où papa a ouvert la porte de la remise, ce matin, dit Djaâfar, il a dû se sauver... — Je ne m'en suis pas rendu compte ! avoue Amar. — Djaâfar a raison, dit Bachir, c'est à ce moment-là que le singe s'est sauvé ! Sakina est prise de peur. — Mais alors, il est dans les parages ? Il risque de revenir au moment où on l'attend le moins ! — Je pense qu'il est définitivement parti, dit Bachir... Il a dû comprendre qu'il est indésirable, ici ! — De toute façon, dit Amar, si jamais, il revient, il aura affaire à moi ! — Et moi, je te dis que tu ne dois pas lui faire de mal, c'est un animal sacré... tu attirerais le malheur sur la maison ! On quitte la remise, avec la consigne d'être vigilant : si jamais le singe pointe le museau, il faut l'arrêter immédiatement et le ligoter ! Djaâfar, perplexe, se demande où le singe a bien pu se rendre. En tout cas, s'il s'est enfui de la remise, il ne doit pas être bien loin : il est sûr qu'il ne cherchera pas à partir. Il semble tellement attaché à lui ! Quelque temps après, il retourne dans la remise, avec l'intention de bien la fouiller : peut-être parviendra-t-il à trouver l'issue par laquelle est passé le singe. Il commence à fouiller, quand il entend comme un cri plaintif. Il regarde sous l'armoire mais n'aperçoit rien. Le cri se fait de nouveau entendre : pas de doute, c'est le singe ! — Où es-tu ? demande le jeune homme, excité. Le singe tombe comme un paquet : il s'était plaqué contre le support inférieur de l'armoire, de sorte qu'on ne peut le voir. — Ah, s'écrie Djaâfar, tu étais là ! Le singe lui saute au cou et l'enlace ; — Ah, petit coquin, rit Djaâfar, tu étais là... Il pense aussitôt aux menaces de son père. — Tu dois rester bien caché, en attendant de te trouver une planque... Je t'apporterai à manger et à boire. Le singe porte le doigt à la bouche, et fait «chut !» Djaâfar éclate de rire. — Je ferai tout pour que tu restes, jusqu'à ce qu'on t'adopte, alors, nous pourrons faire de grandes choses ensemble ! (à suivre...)