Résumé de la 9e partie n Amar, le père de Djaâfar, s'apprête à ramener le singe dans la montagne. Il va le faire tout seul, avant que son fils ne se réveille, pour ne pas le peiner. Sakina l'accompagne ; — Fais bien attention que le singe ne t'agresse... — N'aie crainte, je vais le mettre dans ce sac ; Il lui montre le sac de jute, à l'intérieur duquel, il compte enfermer l'animal. Ainsi, le singe ne saura pas reconnaître le chemin et ne pourra revenir seul au village. Il ouvre la porte de la remise. Sakina recule instinctivement ; — N'aie pas peur, dit Amar Il entre et appuie sur l'interrupteur. — Petit, petit... Mais le singe ne répond pas à son appel ; Amar balaie la remise du regard. — Où te caches-tu petit malin ? — Fais attention, dit Sakina, il prépare peut-être un coup. Pour plus de sécurité, elle s'empare d'un bâton posé contre le mur. Amar s'approche des sacs posés à même le sol. — Il se cache sûrement quelque part ! Il fait bouger les sacs, mais le singe n'est pas là ! — Derrière le coffre, dit Sakina ! Il déplace le coffre mais point de singe. — Il est peut-être entré à l'intérieur ! Amar ouvre le coffre qui contient de vieux vêtements, dont ceux de son défunt mari. — Il n'y est pas, dit Amar ! — Regarde dans l'armoire. Il s'agit d'une vieille armoire, posée contre un mur. — Elle est fermée à clé, dit Amar — La clé est sur le rebord supérieur. Le singe l'aurait trouvée... — Et tu penses qu'on peut s'enfermer de l'intérieur ? Il se hisse sur la pointe des pieds et prend la clé. — Voilà la clé... Le singe n'a pas ouvert l'armoire, mais je vais quand même vérifier ! Il l'ouvre : comme il fallait s'y attendre, le singe ne s'y trouve pas ; — Mais où est-il passé ? s'énerve Amar — Je te l'ai dit, c'est un djinn! — Il a dû s'échapper ! Il se gratte la tête. — Mais comment a-t-il fait pour sortir ? La remise était fermée à clé ! il est sorti dans la nuit ? Mais par où ? — Ce matin, quand je suis sortie faire mes ablutions, je l'ai vu à travers la lucarne ; — La lucarne, il a dû enlever un barreau ; Il vérifie la fenêtre : elle est intacte... — Il n'y a qu'une explication, c'est Djaâfar ! (à suivre...)