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Suspense
Dors ma jolie (114e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 04 - 2007

Résumé de la 113e partie n Le procureur affirme que les bijoux que portait Ethel avaient disparu. Ce qui a conduit à un crime crapuleux et non à un règlement de comptes.
«Quelque chose m'échappe.» L'un des inspecteurs l'avait entendue. Il lui donna sa carte. «Appelez-moi quand vous voudrez.»
Ils se dirigèrent vers la porte du palais de justice. Marchant en tête, Myles bavardait avec le procureur, sa crinière grise dépassant d'une tête le casque de cheveux bruns de la jeune femme. L'an dernier, son pardessus de cachemire pendait mollement sur ses épaules. Il était longtemps resté pâle et amaigri après l'opération, mais, aujourd'hui, ses épaules remplissaient à nouveau son manteau. Il marchait d'un pas ferme et assuré. Et il était dans son élément. Le travail de policier était ce qui donnait un sens à sa vie. Neeve pria pour que rien ne vînt contrarier la proposition qu'on lui avait faite à Washington.
Tant qu'il travaillera, il vivra centenaire, pensa-t-elle. Elle se rappela un drôle de dicton : «Si tu veux être heureux pendant un an, gagne à la loterie. Si tu veux être heureux pour la vie, aime ce que tu fais.»
L'amour de son travail avait soutenu Myles après la mort de Renata.
Et maintenant Ethel Lambston était morte.
Les inspecteurs étaient restés derrière eux après leur départ, repliant les vêtements qui avaient été le linceul d'Ethel, ces vêtements dont Neeve savait qu'ils réapparaîtraient un jour au cours d'un procès. Vus portés pour la dernière fois...
Myles avait raison. Elle était complètement idiote d'être venue ici déguisée en arlequin, avec ces boucles d'oreilles ridicules qui cliquetaient dans cet endroit sinistre. Elle se félicita d'avoir pu garder la cape noire qui dissimulait l'ensemble. Une femme était morte. Ni facile ni populaire, mais remarquablement intelligente et qui menait sa barque comme elle l'entendait. Une femme qui voulait avoir l'air à son avantage mais n'avait pas plus le temps que l'instinct nécessaires pour faire seule ses choix dans la mode.
La mode. C'était ça. Cela avait un rapport avec le tailleur qu'elle portait...
Neeve sentit un frisson la parcourir. Jack Campbell dut s'en apercevoir. Son bras l'entoura soudain.
«Vous l'aimiez beaucoup, n'est-ce pas ? demanda-t-il.
— Beaucoup plus que je ne le croyais.»
Ils se trouvaient devant l'entrée du tribunal. Le procureur et Myles étaient d'avis que Manhattan et le comité de Rockland coopèrent étroitement à l'enquête.
«Ce n'est pas à moi de me prononcer. J'oublie trop facilement que je ne suis plus numéro un à la direction de la police.»
Leurs pas résonnaient le long de l'interminable couloir de marbre. Le marbre était vieux et usé, strié de fissures.
La veine jugulaire d'Ethel. Ethel avait un cou très fin. Mais sans rides. A presque soixante ans, bien des femmes commençaient à montrer les signes révélateurs de l'âge.
«C'est le cou qui vieillit en premier», disait Renata quand un fabricant voulait à tout prix lui vendre des modèles décolletés pour des femmes mûres.»
Neeve avait une demande à formuler et pria le ciel qu'elle ne paraisse pas saugrenue.
«Je me demandais...» Le procureur, Myles et Jack attendirent. (à suivre...)


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