Résumé de la 23e partie n Les fils de Omar et de Samia parlent d'épouser leur cousine... pour hériter de leur oncle ! Leur mère est atterrée. Ouarda est perplexe : que peuvent bien signifier les propos des enfants ? ils sont trop jeunes pour faire seuls ce genre de réflexions : en fait, ils ne font que répéter les propos de leurs parents... Les espoirs de leurs parents ! Ainsi donc, Samia vise la fortune de son époux pour ses enfants... Cette fortune dont ils n'hériteront que si leur oncle n'a pas de postérité mâle et si l'un d'eux épouse sa fille... Elle se rappelle les propos de Slimane : «Méfie-toi de ta belle-sœur, elle veut te faire du mal !» elle se rappelle aussi ses soupçons : la tisane n'est pas un accident, mais une tentative de la faire avorter. Va-t-elle rapporter à son mari ce que les enfants ont dit ? Cela ne fera qu'irriter davantage Slimane contre son frère et sa femme... Peut-être même voudrait-il les renvoyer ! De toutes façons, il en a déjà parlé... elle veut bien se débarrasser de sa belle-sœur, mais elle ne veut pas être la cause de la séparation de Slimane avec son frère. Non, elle ne mettra pas de l'huile sur le feu, elle ne dira rien à son mari ! Slimane rentre peu après. Il est renfrogné. — Que se passe-t-il ? demande-t-elle. — Je viens de voir ta belle-sœur ! Ouarda le gronde. — Voyons, Slimane, tu lui en veux toujours, — Cette femme est fourbe ! — Ne dis pas cela, pense à ton frère... — C'est à lui que je pense, sinon, je l'aurai mise à la porte depuis longtemps ! Il demande sa fille. — Elle est avec sa nourrice, je vais la chercher. Elle va la chercher. Dès qu'elle aperçoit Slimane, la petite se jette dans ses bras. Il l'enlace. — Ah, combien je t'aime ! — Espérons que je lui donnerai un petit frère ! — Et même si tu lui donnais une petite sœur, ce serait aussi merveilleux ! — Je préfère te donner un héritier... — Toi et Lamia êtes mes héritiers ! Elle pense à Samia et à ses fils et elle est prise par une sorte d'indignation. — Un garçon, Slimane, je voudrais te donner un garçon ! — Laisse Dieu faire les choses ! Il regarde son ventre et sourit. — ?a commence à s'arrondir. Elle éclate de rire. — Je n'en suis qu'aux premières semaines ! — ?a va grossir...Et dans quelques mois, nous aurons un joli bébé... Notre famille va s'agrandir... La maison sera moins vide ! Les enfants la rempliront de leurs cris et de leurs rires, puis ils grandiront, se marieront et auront des enfants... — Incha'Allah, dit Ouarda. (à suivre...)