Constat n A un mois des élections législatives, le RND se dit certain d'être la deuxième force politique dans la prochaine Assemblée populaire nationale. Le Rassemblement national démocratique prévoit, dans ce même ordre d'idées, une participation électorale d'un peu plus que la moyenne, soit 60 %. Les dossiers des candidats de cette formation obéissent, selon son secrétaire général Ahmed Ouyahia, à plusieurs critères en l'occurrence «la compétence, l'expérience et l'intégrité». Le chef de file du RND a, ainsi, affirmé que la direction du Rassemblement a retenu à 80 % les listes proposées par les militants de base. Intervenant jeudi sur les ondes de la Chaîne II, Ouyahia a souligné que «près de 22 % de nos candidats ont moins de 40 ans, alors que 48 % sont âgés entre 40 et 50 ans». Le RND se vante, par ailleurs, d'avoir réussi à présenter 41 candidates aux prochaines législatives. Le parti d'Ouyahia compte, cependant, mobiliser et drainer un maximum d'électeurs en prônant lors de ce rendez-vous un soutien total au programme du président de la République. «Il faut sortir du populisme et de la démagogie», affirme Ouyahia, allusion faite aux nombreux partis politiques qui ont choisi de faire de la lutte contre la corruption leur cheval de bataille lors de cette campagne. Il ajoutera toujours à ce sujet comme pour justifier ce choix que «l'espoir est, désormais, permis avec la mise en œuvre du programme du Président». La formation d'Ouyahia tentera, toutefois, d'ajouter à cette carte deux autres éléments dans l'intention d'amadouiller l'électorat indécis. Il s'agit du «travail et de la stabilité qu'il faut entretenir par un développement économique». Sur un autre volet, le secrétaire général du RND a estimé que les listes indépendantes «ne devraient pas exister». Avant d'exprimer le vœu de voir l'alinéa relatif à la collecte des signatures de parrainage révisé. L'invité du forum souhaiterait, autrement dit, voir les 400 signatures par siège exigées par la loi en vigueur revues à la hausse. L'argument avancé par l'orateur est le fait que les députés indépendants n'ont de compte à rendre à personne une fois élus, contrairement aux partisans qui sont suivis dans leurs activités parlementaires par leur structure politique d'origine. Abordant, enfin, la question de la révision de la Constitution, Ahmed Ouyahia a indiqué que «seul le président de la République est habilité à se prononcer sur cette question».