Résumé de la 24e partie n Ouarda commence, elle aussi, à se méfier de sa belle-sœur, Samia, mais elle ne dit rien à son mari. En rentrant, Omar trouve ses deux fils, dans un coin, silencieux, la tête baissée. Il agite un doigt dans leur direction. — Vous deux, leur dit-il, vous avez fait des bêtises ! Samia, qui se trouve dans la pièce voisine, accourt. — Tu es rentré. — Oui, dit-il, il montre les petits, ils ont encore fait des bêtises ? — Oh, oui... — Quoi ? Ils ont cassé quelque chose ? ils ont fait du bruit ? ils ont dérangé leur oncle. Il les menace. — Slimane n'aime pas être dérangé. Il travaille beaucoup, ces jours-ci, il a besoin de repos ! Samia hausse les épaules. — Si ce n'était que cela... Omar se retourne vers sa femme. — Quoi, c'est plus grave que cela ? — Ah oui, s'indigne la jeune femme, ils ont été racontés à ta belle-sœur qu'ils veulent épouser sa fille pour hériter de la fortune de leur oncle ! — Quoi ! s'écrie Omar. Elle lui raconte toute l'histoire. Omar, à son tour, est effondré. — Slimane va maintenant faire un lien entre la menace de fausse couche de Ouarda et nous ! il va tout découvrir... — Je ne pense pas que Ouarda lui rapporte ce que les enfants ont dit ! dit Samia. — Qu'est-ce que tu en sais ? — Elle évite les disputes... — ?a, c'est vrai, dit Omar. Je dirai même que c'est une brave femme... Il agite un index furieux en direction de sa femme. — Ce qui n'est pas ton cas ! — Mon Dieu, tu ne vas pas encore t'en prendre à moi ! C'est la faute des enfants ! — Non, dit Omar, sévèrement, c'est de ta faute ! si tu ne leur répétais pas tout le temps qu'ils hériteraient de la fortune de leur oncle, pourquoi le diraient-ils à la femme de leur oncle ? Samia se met à pleurer. — Tu sais bien que tout ce que je fais, c'est pour mes enfants... si c'est ainsi, je vais quitter la maison ! — Et tu vas aller où ? demande Omar. — Louer une chambre d'hôtel. — Avec quel argent ? tu dois plutôt essayer de rattraper ta bêtise et celle de tes enfants, en te dévouant à Ouarda ! Elle fronce les sourcils. — Je la déteste ! — Tu peux la détester tant que tu veux, mais tu dois afficher d'autres sentiments... si tu veux rester dans cette maison ! (à suivre...)