Les événements du 11 septembre 2001, s'ils ont soulevé un tollé général et une indignation unanimes, n'ont pas pour autant porté préjudice à l'image de marque dont jouissait la communauté scientifique algérienne que ce soit aux Etats-Unis, au Canada ou en Europe. «Je n'ai jamais senti une quelconque forme de xénophobie de la part des Américains», affirme M. Boudjellal qui, même s'il est établi à Londres, fait très fréquemment des voyages en Amérique en raison des liens qu'il entretient avec GlaxoSmithKlein. Pour sa part, Ahmed Chenna, établi lui, à San Francisco (Californie), déclare n'avoir jamais ressenti d'animosité de la part des Américains après ces événements et explique cela par le fait que les Etats-Unis sont «un ensemble de pièces qui forment une grande mosaïque». «Il y a les Hispaniques, les Américains d'origine européenne, les musulmans et on cohabite tous dans un même état d'esprit qui est celui du pragmatisme américain, l'American way of life», a-t-il conclu.