Résumé de la 7e partie n Le bourgmestre de Nuremberg s'intéresse à Kaspar Hauser, l'adolescent apparu subitement dans les rues de la ville en mai 1828. Le jeune homme sait parler mais il possède si peu de mots qu'il lui est difficile de s'exprimer. C'est donc par bribes qu'il va raconter son histoire. Une histoire à vrai dire extraordinaire. — Tu ne connais donc pas tes parents ? — Non, dit le jeune homme. — D'après la lettre que tu as remise au capitaine Wessnich, tu as été recueilli par un homme... tu peux nous dire son nom ? — Je ne le connais pas... C'est l'homme... — Tu sais où se trouve la maison où tu vivais ? — Non... — Tu sortais de la maison? Tu fréquentais les autres enfants ? — Non.... Le bourgmestre n'en croit pas ses oreilles. — Tu ne sortais jamais ? Tu n'es jamais sorti de la maison ? — Non... Le jeune homme n'est jamais sorti de la maison où il a été recueilli... Il a vécu toute sa vie dans la réclusion ! — Tu peux nous décrire la maison où tu as vécu. — Une chambre... une petite chambre... — On t'enfermait dans une chambre ? — Oui... — Une chambre comme celle-ci ? Il regarde la chambre, lève les yeux vers le plafond. — Non... La chambre est petite... Il place la main juste au-dessus de sa tête. — Comme ça... — La pièce où tu te trouvais était aussi basse que cela... Et je suppose étroite ? Le jeune homme fait encore des signes de la main, traçant un espace étroit. — Il y avait des meubles ? — Non... Kaspar fait encore comprendre que la pièce ne comportait aucun meuble, elle n'avait même pas de plancher. Et pour toute couche, il disposait de la paille, sur la terre battue. Il y avait néanmoins deux petites fenêtres qui laissaient passer la lumière du jour. — Et que faisais-tu, à longueur de journée ? — Je jouais... — Tu avais donc des jouets ? — Oui, deux chevaux et un chien de bois... — Et ta nourriture ? — On m'apportait du pain et de l'eau. (à suivre...)