Acquis n Outre le dossier judiciaire, les mandats d'arrêt, le casier judiciaire, la population carcérale et les archives historiques sont désormais gérés par des systèmes informatiques. En sus du système de gestion du dossier judiciaire, le secteur de la justice a connu ces dernières années l'introduction de toute une panoplie de systèmes informatisés destinés à assurer une meilleure ouverture sur le contribuable et une meilleure prise de décision, et de garantir les droits fondamentaux des citoyens. Tout a commencé avec la mise en place d'une plate-forme de services Internet qui comprend un site web pour assurer une information à l'adresse du grand public, et le «portail du droit» destiné aux professionnels du secteur (juges, avocats…) et dans lequel on peut trouver les derniers amendements apportés à l'arsenal législatif national, la réglementation, les conventions et traités internationaux, la jurisprudence… En outre, il a été procédé à la mise en place d'un système de gestion de la population carcérale retraçant l'itinéraire de chaque détenu depuis les motifs et les circonstances de son incarcération jusqu'à sa libération définitive en passant par son comportement et son traitement durant sa détention. Ce système qui relie les 127 établissements pénitentiaires entre eux et avec les services centraux est fonctionnel et ses utilisateurs ont bénéficié d'une formation appropriée. Par ailleurs, le ministère dispose d'un autre système intitulé «la carte judiciaire» qui, grâce aux statistiques qu'il fournit régulièrement, constitue un outil précieux pour les services centraux dans l'élaboration de la politique d'implantation de nouvelles juridictions ou d'établissements pénitentiaires et de formation et d'affectation des magistrats et des personnels du secteur. La première version de ce système, réceptionnée en juin 2005, sera soumise incessamment à une expertise dans le cadre de la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne dans le domaine. Les mandats d'arrêt sont également gérés par un système informatique déployé en septembre dernier, et qui met à la disposition de toutes les juridictions, des services de police et de gendarmerie à travers le territoire national, une base de données contenant toutes les personnes recherchées par la justice. Idem pour le casier judiciaire que le citoyen peut retirer désormais à n'importe quelle juridiction à travers le territoire en quelques minutes seulement. Enfin, il y a lieu de noter la mise en place d'un système de gestion des archives historiques destiné à aider les anciens détenus pendant la Guerre de libération nationale et à sauvegarder des documents d'une extrême importance pour l'histoire du pays.