Pour soulager leur pauvreté extrême, Ali (radhia Allâhou anhou) travaillait en tant que peintre et porteur d?eau et elle comme broyeuse de céréales. Un jour elle dit à Ali : «J?ai moulu jusqu?à ce que mes mains se couvrent de cloques». «J?ai puisé de l?eau jusqu?à en avoir mal à la poitrine», répliqua Ali (radhia Allâhou anhou). Celui-ci suggéra à Fâtimah (radhia Allâhou anhâ), «Dieu a donné à ton père quelques prisonniers de guerre, va lui demander de te donner un esclave». A contrec?ur, elle alla chez le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) qui lui dit : «Qu?est-ce qui t?amène ici, ma petite fille ?» «Je suis venue te donner le Salam», dit-elle de peur qu?il ne puisse lui donner ce qu?elle avait l?intention de demander. «Que faisais-tu ?», demanda Ali (radhia Allâhou anhou) lorsqu?elle repartit seule. «J?avais honte de lui demander», dit-elle. Alors tous deux vinrent ensemble, mais le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) sentit qu?ils étaient moins dans le besoin que d?autres. «Je ne vais pas vous le donner», dit-il «et laisser les Ahl as-Suffah (pauvres musulmans restés dans la mosquée) tourmentés par la faim. Je n?ai pas assez pour leur nourriture?» Ali (radhia Allâhou anhou) et Fâtimah rentrèrent chez eux, et se sentirent quelque peu découragés, mais cette nuit, après qu?ils allèrent se coucher, ils entendirent la voix du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) leur demandant la permission d?entrer. (à suivre...)