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Suspense
Dors ma jolie (138e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 05 - 2007

Résumé de la 137e partie n La mort de Nicky Sepetti a soulagé Myles qui pense que Neeve ne subira pas le même sort que sa mère. Denny guette neeve à la sortie de son appartement.
Il contempla la cuisine en ordre. Hier soir, il avait intérieurement approuvé la façon dont Jack Campbell avait aidé Neeve à ranger. Jack était à l'aise dans une cuisine. Myles eut un bref sourire au souvenir de son propre père. Un type formidable. «Le maître de maison», disait sa mère en parlant de lui. Mais Dieu sait qu'il n'avait jamais porté une assiette dans l'évier, passé l'aspirateur ou changé un enfant. Les jeunes époux d'aujourd'hui étaient différents. En mieux.
Quelle sorte de mari avait-il été pour Renata ? Un bon mari, si l'on s'en tenait aux standards habituels. «Je l'aimais, laissa échapper Myles, d'une voix à peine perceptible. J'étais fier d'elle. Nous avons eu des moments merveilleux. Mais je me demande si je la connaissais réellement. Jusqu'où ai-je été le fils de mon père dans notre mariage ? L'ai-je jamais prise au sérieux en dehors de son rôle d'épouse et de mère ?»
La veille au soir - ou était-ce l'avant-veille - il avait dit à Jack Campbell que c'était grâce à Renata qu'il s'y connaissait en matière de vins. Je m'appliquais scrupuleusement à me dégrossir à cette époque, songea Myles, se rappelant le programme de progrès personnels qu'il avait mis au point avant de rencontrer Renata. Billets pour Carnegie Hall. Billets pour le Met. Visites guidées au Museum of Art.
C'était Renata qui avait changé cet apprentissage consciencieux en sorties amusantes. Renata qui, après avoir assisté à un opéra, chantonnait la musique de sa voix claire et forte de soprano. «Milo, caro, es-tu le seul Irlandais à n'avoir aucune oreille ?», se moquait-elle.
Pendant les onze merveilleuses années que nous avons vécues ensemble, nous commencions à peine à explorer ce que nous serions devenus l'un pour l'autre.
Myles se versa une seconde tasse de café. Pourquoi ce sentiment d'alarme ? Qu'est-ce qui lui échappait ? Quelque chose. Quelque chose. Oh ! Renata, supplia-t-il en silence. J'ignore pourquoi, mais je suis inquiet pour Neeve. J'ai fait tout ce que je pouvais pour elle pendant ces dix-sept ans. Mais elle est ton enfant, aussi. Est-elle menacée ?
La seconde tasse de café lui remit les esprits en place et il se sentit un peu ridicule. Lorsque Neeve entra dans la cuisine en bâillant, il avait retrouvé suffisamment d'entrain pour lui dire : «Ton éditeur fait très bien la plonge.»
Neeve sourit, se pencha pour embrasser le front de son père et répliqua : «‘'C'est cette charmante Kitty Conway.‘' Bravo, Préfet. Il est temps de te mettre à regarder les femmes. Après tout, tu ne rajeunis pas.»
Elle s'écarta pour éviter une tape.
Neeve mit un tailleur Chanel rose pâle et gris à boutons dorés, des escarpins gris clair et choisit un sac en bandoulière assorti. Elle noua ses cheveux en un chignon lâche.
Myles lui fit un signe approbateur.
«J'aime ce genre de tenue. C'est mieux que l'arlequin de samedi. Je dois dire que tu as hérité du goût de ta mère en matière vestimentaire.
— J'apprécie les félicitations de Sir Hubert.» Sur le pas de la porte, Neeve hésita. «Préfet, peux-tu m'accorder une faveur et demander au médecin légiste s'il est possible que l'on ait changé les vêtements d'Ethel après sa mort ? (à suivre...)


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