Dans le cadre d'une vaste opération de protection du patrimoine de la wilaya de Tizi Ouzou, la direction de la culture avait lancé, sous la direction de M. Aït Aïssi, le recensement de l'ensemble des sites et vestiges historiques de la wilaya. Un véritable travail de fourmis ayant permis aux nombreux diplômés en archéologie d'être recrutés dans le cadre du préemploi. Après le départ de M. Ait Aïssi, la tâche a été poursuivie par son successeur M. Ould Ali. grâce à ce recensement, plusieurs sites ont été classés et peuvent, à ce titre, bénéficier de travaux de restauration. C'est le cas, par exemple, de la forteresse de Boghni, pour laquelle une enveloppe de 298 millions de dinars a été dégagée. L'étude est achevée et l'avis d'appel d'offres publié ; mais la direction de la culture n'a reçu aucun pli, a déploré M. El-Hadi Ould Ali. Selon ce dernier, «il y a un manque d'entreprises spécialisées dans la restauration des sites et monuments». Pour la maison des Ait Kaci, la direction a bénéficié d'une autorisation de programme, pour l'étude et n'a pas encore reçu de financement pour l'inscription des travaux de restauration. Le ministère de tutelle a été saisi afin de débloquer l'argent. Pour le site romain de Tigzirt, le marché a été confié à une entreprise spécialisée.