Score n La formation de Soltani dispose désormais de 52 sièges, alors qu'elle en détenait, lors de la précédente législature, 38 sièges a-t-il rappelé. Après avoir déploré le fort taux d'abstention, le président du MSP s'est félicité du «bon» déroulement du scrutin sur l'ensemble du territoire national, en dépit, a-t-il dit, «des menaces ayant accompagné la tenue de la campagne électorale, ainsi que les attentats terroristes perpétrés à Constantine», M. Soltani a affirmé que ces contraintes «n'ont, à aucun moment, perturbé les citoyens». S'agissant de sa formation politique, l'intervenant a affirmé que ses élus qui siègeront à l'Assemblée populaire nationale (APN) «œuvreront à consolider la confiance que leur a donnée le peuple et renforceront les ambitions du MSP pour aboutir à un changement serein et poursuivre sa lutte contre la corruption». Concernant l'Alliance présidentielle, il a affirmé que cette instance «gardera le même rythme politique», faisant état d'une diminution du nombre de sièges. Il a rappelé, à cet égard, que «l'Alliance présidentielle comprenait, lors de la législature de 2002, un nombre de 265 sièges, contre 249 actuellement». M. Soltani a saisi cette occasion pour saluer le «bond remarquable» enregistré par le MSP en matière de nombre de sièges à l'APN, grâce aux élections du 17 mai, atteignant un nombre de 52 sièges, alors qu'il était, lors de la précédente législature, de 38 sièges, a-t-il encore rappelé. A propos de «dépassements» signalés dans certaines wilayas du pays au cours des opérations de vote, le président du MSP a affirmé que le Conseil constitutionnel «est la seule institution habilitée à trancher de tels cas». Interrogé sur une éventuelle augmentation du nombre des représentants du MSP dans le gouvernement, au vue des sièges acquis à l'APN, M. Soltani a souligné que «la constitution du gouvernement fait partie des prérogatives du président de la République», espérant voir le prochain gouvernement composé de «personnes intègres qui œuvreront à consolider le programme de développement économique du pays». Par ailleurs, l'intervenant a rappelé que parmi les onze projets de loi que propose sa formation politique, figure celui portant sur la levée de l'état d'urgence en Algérie, affirmant que ce projet de loi «sera proposé dans la nouvelle APN», car, a-t-il estimé, «le climat actuel qui règne dans le pays ne nécessite plus le maintien de l'état d'urgence».