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Histoires vraies
Insuffisant en allemand (2e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 05 - 2007

Résumé de la 1re partie n Il doit refaire l'année scolaire. Sa principale cause est le prof d'allemand. Michel Rodler lui voue une haine à… mourir
Il a déjà envisagé son acte. Il sait que le professeur possède un chalet au bord d'un lac dans la région de Aschersleben ; c'est là qu'il le tuera, et ce sera un crime parfait.
Pour agir, il doit attendre les grandes vacances, et d'ici là il dissimulera soigneusement sa haine, pour être ce garçon sympathique et désinvolte que tout le monde aime bien. Pourquoi ne serait-il pas un peu héroïque, même ?
Lors d'un échange d'élèves au Canada, il n'hésite pas à se jeter, contre l'avis de tous, dans une rivière tumultueuse pour nager vers un canoë où deux jeunes filles désemparées appellent au secours.
Au retour de ce voyage, et prétextant un week-end chez un camarade, il saute enfin sur sa moto pour se rendre au chalet du professeur Kurer.
Ce chalet est une ravissante maison, bâtie sur la berge même d'un lac, au milieu de la forêt. Deux autres maisons du même type s'élèvent sur l'autre rive à 150 mètres à peine. La route passe à l'extrémité du jardin du professeur. Les deux autres maisons ne peuvent être rejointes que par un chemin inégal et caillouteux.
Michel passe très vite et observe que la Mercedes du professeur est bien là. Il décide de cacher sa moto dans la forêt, derrière des buissons, mais à proximité de la route. Il sort le vieux pistolet, souvenir de la guerre de 39, que son père croit perdu depuis longtemps, le glisse dans sa ceinture, sous son blouson, et marche vers le chalet en se dissimulant aux voitures qui passent.
Son plan est fait : entrer dans le jardin du professeur, l'appeler et lui déclarer qu'il voudrait avoir une explication. Dans la maison où ils se trouveront seuIs (Michel sait que sa femme et ses deux files sont restées à Gottingen), il videra son chargeur dans le ventre de sa victime. On ne peut pas faire plus simple.
Malheureusement, en poussant la petite barrière, il aperçoit, aIlongées sur le sol, devant la Mercedes, deux chaussures et deux jambes nues ; un rouquin en short, au torse taché de graisse, se dégage en se tortillant :
«Vous voulez voir le professeur Kurer ? demande le rouquin. Il n'est pas là.»
Comme Michel, étonné, montre la voiture, le mécanicien explique :
«Elle est en panne, si vous vous dépêchez vous le trouverez sur la route, il va prendre le bus.»
Les conditions pour un crime parfait ne sont pas réunies et Michel se garde bien de suivre le conseil.
Une année entière va s'écouler sans que Michel Rodler oublie un seul jour son projet d'assassiner le professeur. Mais il ne tente rien, car aucune occasion ne se présente où toutes les conditions d'un crime parfait soient réunies. Pourquoi se presser : la vengeance est un plat qui se mange froid ; et plus il attendra, plus il sera difficile à la police de remonter jusqu'à lui. Ainsi, donc, un assassin déterminé va vivre à Gottingen pendant un an, croisant chaque jour des centaines de personnes. Pendant un an, le professeur Arnault Kurer va vivre, sans savoir qu'une menace de mort pèse sur lui, à chaque instant, et que l'assassin en puissance épie ses moindres gestes.
C'est avant de partir en vacances avec ses parents, sur l'Adriatique, que Michel Rodler décide de passer à l'action. Cette fois encore, il sait que le professeur est pour le week-end dans son chalet au bord du lac, car il part généralement le vendredi soir pour préparer la maison où sa femme et ses deux filles le rejoignent le samedi en fin de matinée. (A suivre...)


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