L'équipe du réalisateur, Achour Kessaï, tourne depuis près d'une semaine un nouveau film la lune n'apparaît que la nuit, avec la participation de Bahia Rachedi, dans le rôle de Sabra (la mère), Fouzi Saïchi (El-Azzam, le père), Nibal (la fille Radia), Zahir Bouzrar (Amar), Youcef Henine (Barkat), Yacine Bendjemline (Keddour à côté de jeunes figurants de Fouka, qui a été choisie pour le tournage, à côté de Bou-ismaïl où le décor (maison traditionnelle arabe) et quartiers populaires sont plus appropriés au tournage. «C'est un conte pour le large public avec des effets spéciaux», nous dira M. Achour, qui ajoute, qu'il s'agit d'un téléfilm tragi-comique social traitant le vécu quotidien en 72 min : «L'ignorance, l'intolérance, la violence et l'injustice sociale surtout envers la femme», reprendra-t-il. Nibal, l'un des personnages du film, nous confie : «Je joue le rôle de la fille moderne en la personne de Radia. On me vole une pyramide que mon père avait héritée de son père. Commence alors l'action et la lutte contre ceux qui veulent voler notre histoire et dignité», dira-t-elle. «La dignité algérienne menacée par un voyou (mondialisation), puisqu'on n'a pas pris notre développement dans le bon sens, ce qui a porté atteinte aux valeurs», ajoutera Youcef Hanine (dans le rôle du frère de Radia). Le scénario du téléfilm a été écrit par Abdelwahab Hammoudi, dans le cadre de l'Algérie capitale de la culture arabe. Il a été financé par le ministère de la culture avec 4 millions de dinars. Le tournage durera 2 mois et touchera plusieurs localités de Tipasa, notamment, celles qui se trouvent à l'extrême ouest. Le réalisateur se félicite d'avoir un staff technique professionnel, entre autres, El Hadj Ouadah directeur de la photo, Omar Messaoudène, caméraman, «on donne aussi une chance aux jeunes techniciens», dira-t-il. Le conseiller technique, M. Abdellah Bouhaddi, n'omettra pas de remercier les communes de Fouka et Bou-ismaïl qui les ont aidés, à travailler dans de bonnes conditions.